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La Chine est confuse suite à la chute incontrôlée de sa fusée

La Chine a fait retomber la fusée de trop dans l’atmosphère, posant des questions sur son respect des traités de l’espace.

La semaine dernière, une fusée chinoise, plus précisément une Long March 5B est revenue sur Terre de façon pour le moins chaotique, obligeant l’Espagne à fermer une partie de son espace aérien. Si les débris de la fusée ont atterri dans la mer de Sunu, au large des Philippines, à des milliers de kilomètres de Barcelone, les questions fusent depuis quelques jours suite à ce nouveau dérapage de la CNSA (l’agence spatiale chinoise).

Ce n’est pas la première (et sûrement pas la dernière) fois que la Chine laisse retomber une fusée dans l’atmosphère sans se soucier de sa trajectoire de retour. Au cours d’une conférence de presse le week-end dernier, le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Mao Ning, a été questionné sur le sujet.

La Chine reste très fermée sur le sujet

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a été peu loquace sur le sujet. Interrogé par le New York Times, il a assuré que les débris n’avaient à aucun moment été un danger pour l’ISS ou la station spatiale chinoise. Ning a ensuite renvoyé la balle assurant que « les autorités compétentes » seraient capables de donner plus d’informations.

Cette nouvelle réponse en touche commence à énerver les différentes agences spatiales concurrentes qui espèrent que la Chine prendra un jour la mesure du risque encouru lors d’un retour de la sorte sur Terre. Comme dit plus haut, ce n’est pas la première fois que la Chine est épinglée à ce sujet, et elle semble n’avoir que faire des mises en garde américaines et européennes.

Un danger certain

Pourtant le danger est bien réel et des morceaux de fusées chinoises sont régulièrement retrouvés aux quatre coins de la planète. Par chance pour l’Empire du Milieu, notre Terre est recouverte à plus de 60 % par de l’eau. Un simple calcul de probabilité permet donc de réduire le risque de chute des débris sur des zones habitées.

Suivi de près par l’astronome néerlandais Cees Bassa, le retour de la fusée Long March chinoise a été très impressionnant. « Toutes les pièces ont chuté rapidement, donnant des motifs flash très distincts. » Mais la Chine n’est pas la seule puissance à bafouer les accords du traité de l’espace (qui impose un calcul de la trajectoire de retour sur Terre). 

SpaceX : l’autre mauvais élève

L’entreprise américaine SpaceX a plusieurs fois été reprise à l’ordre pour son comportement dangereux lors du retour d’étage central de fusée Falcon 9 notamment. Alors que l’entreprise a démontré qu’elle était en mesure de faire revenir proprement des boosters et premiers étages, elle doit maintenant réussir à contrôler le rapatriement sur Terre des dernières pièces de ses fusées.

Récemment plusieurs débris ont été retrouvés en Australie non loin d’une ferme habitée. À la différence de la Chine, SpaceX prend, au moins en façade, le sujet à cœur et a lancé une enquête spéciale pour comprendre comment ces débris étaient arrivés sur le territoire australien.

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3 commentaires
3 commentaires
  1. Dommage que vos éditez des articles avec d’énormes fautes d’orthographe. Quand on est scientifique on se doit aussi d’être rigoureux avec la langue!

  2. Bon niveau orthographe ça vaut un nul/20 mais en plus le type a plus qu’un train de retard, la fusée est retombée la semaine dernière ? non on est le 21 Novembre elle est retombée le 4 Novembre soit il y a environ 2 semaines et demie. Faudrait peut être voir à trouver des rédacteurs plus sérieux… info bancale, plein de fautes et sans intérêt il y a déjà eu beaucoup d’articles sur ce sujet dans les jours qui ont suivi.

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