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La NASA est déjà en retard pour son retour sur la Lune

La NASA a (déjà) repoussé sa première échéance en ce qui concerne son retour sur la Lune en 2024.

Alors que Donald Trump avait, de manière assez utopiste, que 2024 signerait le retour de l’Homme sur notre satellite naturel, il semblerait que le calendrier ultra serré de l’ancien pensionnaire de la Maison-Blanche soit tout simplement irréaliste.

À la fin de ce mois de février, la NASA devait donner son aval pour deux contrats d’atterrisseur lunaire avec équipage humain, une première étape cruciale dans le programme Artemis qui prévoit de renvoyer des Hommes sur la Lune d’ici 3 ans à peine.

Mais finalement, la NASA a annoncé mercredi dernier aux trois entreprises en lice (SpaceX, Blue Origin et Dynetics) qu’une prolongation de leur développement serait « nécessaire ». Une annonce qui était quasi certaine quand on sait que la NASA n’a même pas reçu un des trois milliards de dollars qu’elle a demandé au congrès en décembre.

La Lune n’est pas la priorité de Joe Biden

Un budget qui aurait pourtant été nécessaire pour tenir le calendrier fixé par Donald Trump. Mais le spatial ne semblant pas être la priorité de Joe Biden, le projet Artemis tout entier pourrait même être annulé.

Biden qui se consacre pour le moment sur les questions sociales, sanitaires et environnementales de son pays ne se soucie guère des besoins de la NASA pour mener à bien un projet qui n’a qu’un intérêt géopolitique dans une nouvelle course à l’espace mené contre la Chine.

La question du coût est en effet bien souvent au centre des débats quand il est question d’explorations spatiales. Les avancés scientifiques étant plus difficiles à percevoir pour le grand public, à côté des milliards de dollars qui sont dépensés dans ce domaine. Pourtant un programme comme Artemis, qui demandait pour 2021, 3,2 milliards de dollars au Congrès, soit 350 fois moins que le budget accordé à La Défense américaine.

La Chine, la grande gagnante ?

Car si les États-Unis changent de politique spatiale tous les quatre ans ce n’est pas le cas de l’empire du Milieu qui enchaîne les missions et les réussites. En ce qui concerne la Lune, la mission Chang’e 5, dernière sonde chinoise a s’être posée sur notre satellite à impressionner partout dans le monde. L’entièreté de la mission s’est déroulée en une quinzaine de jours, une mission éclaire, qui pourrait pourtant avoir des répercussions scientifiques immenses.

La fin du projet Artemis ?

Si le projet Artemis était venu réveiller un monde du spatial qui n’avait d’yeux que pour les prouesses de SpaceX, ce dernier pourrait aussi bien disparaître aussi vite qu’il est arrivé dans l’actualité spatiale. En effet ce ne serait pas la première fois que l’oncle Sam annonce revenir sur la Lune, avant, un changement de président plus tard, faire marche arrière et annuler le programme, souvent pour des raisons de coûts.

La dernière fois qu’un programme de la sorte avait pris fin, il se nommait Constellation, lancé en 2000 par le président George W.Bush, ce dernier avait pris fin une décennie plus tard sous la première présidence de Barrack Obama, qui préférait concentrer sa politique sur le social, le sanitaire et l’environnemental, un discours qui résonne très actuel, d’autant plus quand on sait que Joe Biden était son vice-président à l’époque.

Un contexte qui ne donne donc que de maigres espoirs pour les patrons de la NASA de revoir un homme, du moins un astronaute, allait sur la Lune dans les prochaines années.

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