Alors que le Paraguay pourrait suivre la même voie, le Salvador s’apprête à faire du Bitcoin sa monnaie officielle le mardi 7 septembre prochain. Tout logiquement, un institut local en a donc profité pour tenter de mieux comprendre l’avis des habitants concernant la cryptomonnaie phare. On y apprend notamment qu’environ sept citoyens sur dix souhaitent tout simplement voir le parlement faire marche arrière.
En effet, plus de la moitié des 1 281 personnes interrogées pour obtenir ces statistiques n’accorderaient tout simplement aucune confiance à la valeur virtuelle pourtant première en termes de capitalisation globale. Mais en réalité, en se penchant davantage sur les données récoltées par ces recherches, on constate qu’elles sont surtout dues à une méconnaissance certaine du sujet.
Un cinquième des locaux ne comprennent pas le BTC
Ainsi, à la question “qu’est-ce qu’un Bitcoin ?” (posée en espagnol bien sûr), 20,4% des Salvadoriens répondent qu’ils ne savent pas. Qui plus est, la population sélectionnée pour ces chiffres est composée de nombreux ruraux (40%) peu diplômés, pour qui il est souvent difficile d’avoir accès aux nouvelles technologies permettant de mieux comprendre les enjeux des cryptomonnaies.
Faisant face à un taux de pauvreté parmi les plus hauts du continent américain, accentué par de fortes inégalités dues entre autres à quelques dizaines de multimillionnaires, le Salvador ne disposerait ainsi pas toujours des ressources nécessaires pour s’éduquer à l’investissement. Une situation particulièrement défavorable au projet approuvé par le président Nayib Bukele, qui ambitionnait pourtant de donner un coup de fouet à son économie avec l’adoption du Bitcoin.
Les entreprises à la rescousse ?
Dès lors que les états ou les banques s’intéressent de près ou de loin aux questions des cryptomonnaies, on constate d’ailleurs régulièrement de sérieuses interrogations de la part du grand public. Les crises historiques dues à l’hégémonie de ces institutions sont alors régulièrement pointées du doigt, parfois par crainte que le schéma ne se reproduise.
La décentralisation mais aussi l’anonymat permis par la blockchain sont justement des atouts de taille pour lutter contre de tels incidents. Gageons que la proposition d’Euro numérique saura en tenir compte, si tant est que l’adhésion suive à l’échelle du continent.
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Bien qu’ayant fait des études et bien qu’ancien informaticien de métier, je n’ai toujours pas compris ce qu’était le bitcoin et une monnaie virtuelle et les paysans salvadoriens ne sont pas plus c… que d’autres et au contraire, ils ont la franchise de dire que c’est incompréhensible !
Il n’est pas mal, le “palacio nacional” ! Ils s’emmerdent pas pour un pays du Tiers Monde !