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Les cigarettes électroniques de Juul vont davantage déserter l’Europe

La France n’est pas encore touchée, mais la santé économique de Juul est au plus bas.

Les cigarettes électroniques, aussi appelées vapoteuses, fabriquées par la marque Juul vont encore plus tourner le dos à l’Europe. Dans un article publié par le Wall Street Journal, la firme américaine a indiqué qu’elle allait de nouveau procéder à des licenciements. Par conséquent, les marchés de l’Italie, de l’Allemagne et de la Russie ne seront plus compris dans son activité.

Juul explique vouloir se focaliser sur l’élaboration de nouveaux produits, et en attendant de rassembler ses forces, favoriser son aventure sur le sol nord-américain (aux États-Unis et au Canada) ainsi qu’au Royaume-Uni. Au total, dans son dernier plan de licenciement (Juul possède actuellement 2 200 employés), 11 pays seront écartés du fabricant de cigarettes électroniques et d’e-liquide ces prochains temps.

En cause : les revenus de la société. Après l’article du WSJ, le directeur général de Juul K.C. Crosthwaite a pris la parole cette semaine pour avertir ses salariés que l’entreprise n’était plus en mesure de couvrir ses dépenses. En début d’année, une décision similaire avait été prise, avec la sortie de Juul des marchés espagnols, portugais, mais également d’Autriche, de Belgique et de Corée du Sud.

La décision vient néanmoins du bureau situé au-dessus de la gouvernance de Juul. Altria, la société derrière le cigarettier Marlboro, continue de faire pression sur elle. Le spécialiste des vapoteuses avait planté un clou dans l’activité déjà fragile du groupe américain, avec une charge de 4,1 milliards de dollars liée à la perte de valeur de l’entreprise. Quand Altria avait investi dans Juul, sa valorisation était de 38 milliards de dollars (décembre 2018). Au début de l’année, elle ne valait plus de 12 milliards, soit l’équivalent du capital que l’ex-Marlboro avait investi dans son capital il y a deux ans.

Derrière cette tendance catastrophique, il y a les différents litiges que Juul a pu connaître, notamment aux États-Unis. La Food and Drugs Administration (FDA) avait déjà épinglé l’activité de la jeune startup née en 2017. L’année dernière, la vente de ses parfums aromatisés aux États-Unis n’était plus possible, ce qui avait conduit la marque à s’écarter de l’un d’une de ses cibles de clients des plus stratégiques : les jeunes.

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Par : Gouvernement français
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