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Les indicateurs visuels permettent de mieux lutter contre la désinformation

Une étude d’ampleur démontre que les internautes ont tendance à moins partager une fausse information dès lors qu’elle est désignée comme telle.

« Nous allons réguler fermement ou fermer Twitter ». Donald Trump n’a pas fait dans la demi-mesure cette semaine après que deux de ses tweets aient été épinglés comme « trompeurs » par le réseau social. Cette action fait suite à une nouvelle politique du site qui entend alerter ses utilisateurs lorsqu’une fausse information est publiée.

Régulièrement critiqué pour leur laisser-faire en matière de désinformation, les grandes plateformes semblent désormais décidées à agir en ciblant les publications douteuses. Des chercheurs américains se sont justement intéressés à ces pratiques afin de déterminer leur efficacité.

Les vérificateurs de faits sont plébiscités

Ce travail a même donné lieu à la publication d’un ouvrage paru récemment : « Effects of Credibility Indicators on Social Media News Sharing Intent». Concrètement, les scientifiques ont réunis 1500 internautes américains et leur ont montré une série de 12 titres d’actualités vraies, fausses ou satiriques. Ces deux derniers étaient étiquetés par quatre indicateurs de crédibilité différents :

Vérificateurs des faits : “De nombreux journalistes chargés de vérifier les faits contestent la crédibilité de ces informations”
Médias d’information : “Les principaux médias contestent la crédibilité de cette nouvelle”
Public : “Une majorité d’Américains conteste la crédibilité de cette nouvelle”
Intelligence artificielle : “Les algorithmes informatiques utilisant l’IA contestent la crédibilité de cette nouvelle »

Une constatation s’impose d’emblée : les quatre indicateurs ont convaincu les répondants de moins partager ces fausses nouvelles. Dans le détail, 43 % des fake news désignées par les vérificateurs de faits ne seront pas diffusées, contre 25 % de celles pointées par des médias d’informations, 22 % des infoxs ciblées par le public et 22 % par l’IA.

Les chercheurs ont aussi examiné la tendance à partager des fausses informations selon l’affiliation politique et il ressort clairement que les républicains ont beaucoup plus tendance à les diffuser que les démocrates.

Nul doute que ces résultats seront examinés de près par les grandes plateformes qui mettent à jour régulièrement leurs pratiques en matière de lutte contre la désinformation.

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