- Une étude revient sur un cas d’utilisation des réseaux sociaux positif pour les adolescents
- Le temps passé en ligne avec des amis proches que l’on connaît hors ligne est associé à un niveau de bien-être supérieur
- D’autres cas d’utilisation des smartphones sont plus problématiques
En matière d’utilisation des réseaux sociaux par les adolescents, les études se succèdent et sont très souvent négatives. De fait, les pouvoirs publics s’engagent de plus en plus vers des régulations des grandes plateformes pour protéger les mineurs des conséquences délétères de ces services : dépression, mauvaise estime de soi etc.
Mais une étude publiée récemment par des chercheurs de l’Université de Cardiff au Pays de Galles apporte un peu plus d’optimisme. En consultant les données d’une précédente recherche menée en 2019, les scientifiques ont en effet relevé que le temps que les ados passent en ligne à discuter avec leur groupe d’amis proches est lié à un meilleur bien-être.
Le rôle positif de WhatsApp
En revanche, le temps passé avec des gens qu’ils ne connaissent pas est corrélé à un bien-être inférieur. Il en va de même pour tous ceux qui n’envoient pas ou peu de messages sur Internet. Autre constat des chercheurs : les jeunes ont une maîtrise des outils que n’ont pas forcément leurs aînés. C’est le cas par exemple des notifications qu’ils savent modifier selon les besoins et leurs envies du moment.
Et justement, les applications de messagerie privées telles que WhatsApp, Telegram, ou Signal semblent particulièrement indiquées pour avoir des conversations agréables avec des proches. On pense notamment aux groupes dédiés à la famille, aux amis, on encore aux collègues.
À contrario, de nombreux adolescents (et cela vaut sûrement pour les adultes) peuvent constater que les discussions sur des réseaux comme Instagram, TikTok, Twitter, ou encore Snapchat, ont tendance à vite s’envenimer.
Cet article est donc l’occasion de rappeler l’aspect… social des réseaux sociaux. Mais on oubliera bien sûr pas de mentionner les nombreuses autres recherches qui pointent les risques de ces services.
Pour ne citer qu’un seul exemple, des scientifiques de l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal relevaient en 2019 : « Ce que nous avons constaté à maintes reprises, c’est que les effets des réseaux sociaux ont été beaucoup plus importants que ceux des autres types d’écran numérique ».
Ils pointaient déjà du doigt des réseaux sociaux tels que Instagram parfois mentionnés dans des troubles dépressifs chez les jeunes. Sur cette plateforme, ils sont notamment susceptibles de comparer leurs vies à celles d’autres utilisateurs qui appartiennent ou feignent d’appartenir à des milieux sociaux plus favorisés, ce qui peut déconcerter et attrister.
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