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L’ISS grandit encore, même après 20 ans d’existence

23 ans après son lancement, l’ISS est toujours là. Alors que beaucoup voient sa fin venir à grands pas, la station continue de s’agrandir.

L’ISS, la station spatiale internationale, elle tourne inlassablement depuis plus de deux décennies à 28 000 km/h, au-dessus de nos têtes. À l’intérieur se trouvent les astronautes de la NASA Shane Kimbrough, Megan McArthur et Mark Vande Hei qui sont accompagnés par les deux cosmonautes russes Oleg Novitskiy et Pyotr Dubrovnik ainsi que notre héros national : Thomas Pesquet, seul représentant européen au sein de l’ISS actuellement. Le dernier membre d’équipage est japonais, il s’agit d’Akihiko Hoshide.

Depuis le lancement de la station en 1998, cette dernière a toujours hébergé la vie. Elle qui a pris la suite du programme soviétique Mir, a su se faire une place au sein de notre ciel, éclipsant les autres projets de station spatiale nationale pendant plus de 20 ans (la Chine venant de mettre fin au monopole de l’ISS il y a quelques mois).

Mais alors que beaucoup d’experts se posent des questions autour de l’avenir de la station, elle qui est vieillissante et toujours aussi coûteuse pourrait bien tomber à l’abandon dans les prochaines années. Si cette idée fait son bout de chemin dans le monde de l’astronomie depuis maintenant quelque temps, les missions autour de l’ISS n’ont pourtant jamais été aussi nombreuses, comme si la station spatiale voulait offrir un « bouquet final » au monde, à la manière d’un feu d’artifice, avant de lentement s’éteindre, et venir retomber dans notre atmosphère.

Ainsi dans quelques mois l’entreprise Axiom Space va envoyer de nouveaux touristes au sein de l’ISS, Larry Connor, Mark Pathy et Eytan Stibb devraient donc commencer leur année 2022 dans l’espace pour un voyage de 8 jours qui leur aura coûté la bagatelle de 55 millions de dollars. Un prix qui peut sembler fou, mais qui rapporté à la durée de l’expérience est bien plus intéressant que les 250 000 $ demandés par Virgin Galactic pour 5 minutes d’impesanteur.

Un module russe et un bras européen arrivent sur l’ISS

Alors que l’avenir de l’ISS fait partie des débats annuels des différentes agences spatiales, les Russes et les Européennes semblent eux croire en un maintien de la station sur le long terme, malgré le vieillissement des modules centraux. Ainsi la Russie, par l’intermédiaire de son agence spatiale Roscosmos vient d’envoyer il y a quelques jours un nouveau module dans la direction de la station spatiale internationale. Parti depuis la base historique de l’agence à Baïkonour, le module nommé Nauka, pour sciences en russe, devrait s’arrimer à la station d’ici la fin du mois de juillet. Ce projet, comme beaucoup d’autres en astronomie, a été longuement repoussé. Il était initialement prévu que les Russes fassent décoller ce nouveau module en 2007, mais des soucis de construction ont obligé Moscou à repousser encore et encore la date du départ.

Au sein de ce nouveau module en grande partie conçu à Moscou, l’on retrouve un instrument européen, le bras ERA, qui doit permettre de faciliter la vie des astronautes à bord de la station et réduire les sorties extra véhiculaires, qui sont les moments les plus dangereux (mais aussi les plus mémorables) pour les hommes de l’espace.

l’ISS a maintenant deux bras

Ce bras robotique doit servir autour de la partie russe de l’ISS, une zone de la station qui ne pouvait jusqu’alors pas être atteinte par le premier (et seul) bras de la station, le Canadarm 2. Sa version européenne ERA en est un dérivé immédiat, long de 11,30 mètres pour un poids de 680 kilos, il peut déplacer jusqu’à huit tonnes selon les informations de l’ÉSA, l’agence spatiale européenne à son sujet.

Ce nouveau bras est la dernière contribution en date de l’Europe au sein du programme de l’ISS, tout comme le module auquel il est rattaché il devrait prendre place d’ici à la fin du mois sur la station pour une première utilisation prévue au cours de l’été. En tant que seul astronaute européen à bord, Thomas Pesquet devrait avoir le privilège d’être le premier à tester puis utiliser ce nouveau bras robotique autour de la station.

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3 commentaires
3 commentaires
  1. Je trouve ce montant de 55 millions de dollars indécent
    Quelle honte pour ceux qui seront de la partie
    C’est une disgrâce
    Ils devraient avoir honte

  2. 8 jours font 192h
    250k=5m
    3M=1h

    Une heure d’apesanteur avec Virgin Galactic coûte trois millions d’euros.

    192h font donc 576 millions d’euros.

    Séjourner dans l’ISS est plus économique que de voler ans l’espace.

    CQFD

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