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La NASA veut construire des télescopes directement dans l’espace

À l’aide d’une technique baptisée ALD, la NASA espère assembler des télescopes directement en orbite.

Alors que le télescope Hubble a récemment fêté ses 30 ans, la NASA a fait part de projets ambitieux portant sur la production de nouveaux appareils. Dans un billet partagé sur son blog début mai, l’agence spatiale a annoncé qu’elle se penchait sur la possibilité de construire des télescopes directement dans l’espace.

D’abord, il faut savoir que les télescopes optiques comme Hubble utilisent des miroirs qui permettent de concentrer la lumière des éléments observés par l’appareil. L’enjeu de l’agence est de faire grandir la taille de ces miroirs au fil des années. Mais pour assembler ces derniers à un télescope directement dans l’espace, il faudrait plusieurs petits miroirs destinés à en faire un plus grand.

Une nouvelle technique pour assembler des télescopes en orbite

C’est justement là l’enjeu de la NASA et de son projet de télescope à assembler dans l’espace. Pour arriver à son objectif, l’agence pourrait se baser sur une technique baptisée ALD (Atomic Layer Deposition), pour dépôt de couches atomiques. Cette dernière pourrait permettre de fabriquer de très fines couches réfléchissantes à solidifier puis assembler ensuite sur l’appareil directement en orbite.

Vivek Dwivedi, ingénieur au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, déclare au sujet de ce projet : « Nous, les technologues, pensons que la prochaine génération de télescopes de plus de 20 mètres de diamètre sera construite et assemblée en orbite. Au lieu de fabriquer les miroirs au sol, pourquoi ne pas les imprimer dans l’espace ? Mais vous n’avez pas de miroir de télescope à moins de le recouvrir d’un matériau hautement réfléchissant. Notre idée est de montrer que nous pourrions revêtir une optique dans l’espace en utilisant cette technique, que nous avons utilisée au sol et en comprenant les processus ».

Le projet de la NASA a plusieurs enjeux, car la construction et l’entretien d’un télescope comme Hubble sont particulièrement complexes et coûteux. En 2018, l’un des trois gyroscopes du dispositif est tombé en panne, ce qui a obligé l’agence à effectuer une réparation à plus de 547 kilomètres de distance.

Cette nouvelle technique n’a pas encore de date de mise en place, car de nombreux tests doivent encore être réalisés.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. N’y en avait-il pas déjà un ?
    Le nom de Hubble m’était pourtant familier.
    A moins que ce dernier soit basé sur une autre technologie.

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