Il est désormais interdit de faire voler un drone aux Émirats arabes unis, à la suite de l’explosion meurtrière survenue la semaine dernière sur une installation pétrolière proche de la capitale Abu Dhabi. Dans un usage de loisir et amateur, tous les pilotes particuliers engageront leur “responsabilité pénale” à faire voler leur aéronef au sein du pays.
En détail, ils s’exposent à 3 ans de prison et 27 000 $ d’amende. Le gouvernement l’a expliqué samedi dernier et ces décisions sont à effet immédiat. L’attaque sur le site pétrolier était constituée de plusieurs missiles balistiques et drones, tuant trois civils et faisant réagir de façon très lourde les cours du pétrole.
Jusqu’à maintenant, il était tout à fait possible pour un pilote de drone sans licence de pouvoir voler et récupérer des images de ses zones traversées, comme c’est le cas en France. Les seules restrictions concernaient les zones résidentielles et les aéroports et les zones et bâtiments sensibles du pays.
Mais les mesures mises en place pourraient s’avérer bien plus que des mesures à court terme. Comme le rapporte le site Gizmodo, le site de l’Autorité de l’aviation civile de Dubaï a suspendu les demandes de certificats, indispensables aux pilotes amateurs pour voler librement dans l’espace aérien des Émirats arabes unis.
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Ces pays réfractèrent aux drones
L’augmentation du nombre de drones en circulation et de leurs usages a grandement impacté les autorités du monde entier. Si d’un côté beaucoup de pays se posent des questions sur l’usage des drones de surveillance, d’autres sont très réfractaires aux survols de ces aéronefs, même de loisir.
C’est le cas par exemple du Mexique, où il faut être résident mexicain, au Pérou où il faut payer une taxe à la douane en arrivant. Maroc, Algérie, Cuba, Corée du Nord et Nicaragua interdisent aussi formellement les drones. L’Égypte, le Sénégal, Madagascar, la Côte d’Ivoire, la Barbade, l’Iran, l’Irak, l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Kirghizistan ou encore la Syrie déconseillent pour leur part leur usage.
En France, l’actualité autour de la surveillance par drone a connu un nouveau rebondissement. Le Conseil constitutionnel a voté pour leur autorisation, à l’exception de la police municipale. Ainsi, les forces de l’ordre pourront recourir aux drones de surveillance pour certaines situations sur la place publique.
C’est ainsi que la « prévention d’actes de terrorisme » et « la sécurité des rassemblements de personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts au public lorsque ces rassemblements sont susceptibles d’entraîner des troubles graves à l’ordre public », seront tout un tas de motifs valables pour le survol des aéronefs.
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Je réfractaire
Tu réfractaires
Il réfractaire
Nous réfractons
Vous réfractez
ils réfractent…
Sinon les pays sont réfractères … non ?
Simple confusion avec “réfracter” verbe transitif. Devra copier cent fois à tous les temps de conjugaison…
Survoler un désert de sable, c’est sur que ça nuit à l’intégrité d’un “pays”…
Qu’on leur retire toute notre technologie pétrolifère (drones inclus), ils retourneront vite fait à l’âge de bronze et cesseront d’emmerder le monde..
la carte est fausse concernant l’Inde la loi vient de changer et plus besoin de permis pour faire voler les drones légers (moins de 250 grammes)