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Pourquoi le Pentagone ne veut plus que ses militaires utilisent des kits ADN

Le Pentagone a mis en garde les militaires contre l’utilisation des tests ADN proposés par des entreprises comme 23andMe ou Ancestry, car cela pourrait « exposer des informations personnelles et génétiques », mais aussi « créer des conséquences imprévues en matière de sécurité ».

Si les tests ADN comme ceux de 23andMe ou Ancestry deviennent très populaires auprès du grand public depuis quelques années, le Pentagone s’inquiète de son usage au sein de son organisation.

Contre une centaine de dollars, ces kits à utiliser à la maison vous permettent de connaître vos origines et —potentiellement— de retrouver des membres de votre famille. Pour ce faire, vous devez prélever un échantillon de votre ADN (salive) et l’envoyer à l’entreprise qui se chargera de vous fournir vos origines généalogiques quelques semaines plus tard.

En France, plusieurs YouTubeurs ont fait l’expérience en vidéo alors que la pratique est interdite. Des milliers de personnes ont fait le test dans l’hexagone, malgré le fait qu’ils peuvent être sanctionnés d’une amende de plus de 3 000 euros.

De nombreuses problématiques (éthiques et juridiques surtout) sont soulevées par ces kits ADN, dont le fait que leur véracité est de plus en plus remise en question. La façon dont ces entreprises privées collectent et traitent ces données extrêmement personnelles l’est tout autant.

Le Pentagone s’inquiète des conséquences de ces tests ADN

Ce sont toutes ces raisons-là qui ont amené le Pentagone à avertir son personnel, si bien que le sous-secrétaire au renseignement Joseph D. Kernan a partagé un mémo pour inviter les soldats américains à ne pas utiliser ces tests ADN. Pour l’homme, ces derniers sont « largement non réglementés et pourraient exposer des informations personnelles et génétiques ». Ils pourraient aussi « potentiellement créer des conséquences imprévues en matière de sécurité et un risque accru pour la force et la mission conjointes ».

Mais ce n’est pas tout, car le mémo indique aussi que certaines entreprises de tests ADN ont volontairement ciblé des militaires en leur proposant des promotions sur le service. Aucune des sociétés concernées n’a vraisemblablement été citée.

De son côté, Ancetry a assuré au New York Times qu’elle ne s’était pas adonnée à un tel ciblage. La société 23andMe a assuré qu’elle ne « partage pas d’informations avec des tiers sans le consentement explicite et séparé des clients ».

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[ SOURCE ]

2 commentaires
2 commentaires
  1. Vu les quantités de données ultra sensible que génère ces entreprises c’est limite dangereux. Rien que leurs CGV indiquent qu’elles peuvent réutiliser et cibler nos données/informations dans tout un tas de situation.
    Dans l’idée ça peut être sympa, mais suffit de gratter un peu pour se rendre compte du danger que ça représente.
    Avec ces tests ADN, on est client à double titre !

  2. Encore des dérives inacceptables et imprévues sur un développement technologique non maîtrisé et surtout marchandisé
    Quelles surprises à prévoir a long terme? Et dire que moi même je suis accros aux techno…. c’est un problème assez insoluble..

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