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Rocket Lab va décoller pour la Lune depuis la Nouvelle-Zélande

Rocket Lab ira bien vers la Lune cette année, cela devrait se faire depuis la Nouvelle-Zélande et la base historique de l’entreprise.

Le grand public est plus habitué à entendre des noms comme SpaceX, Blue Origin, ou même Virgin Galactic, et pourtant le New Space est bien plus riche que cela. Si une quatrième société devait se démarquer de la mêlée, ce serait sûrement Rocket Lab. La firme américaine, basée depuis toujours en Nouvelle-Zélande prévoit en effet de lancer son premier cubesat, un satellite de toute petite taille, vers la Lune au cours de cette fin d’année 2021.

Si le lancement devait initialement se faire au début de l’année depuis la base de Wallops en Virginie, c’est finalement le pas de tir néo-zélandais qui s’occupera de propulser la fusée vers notre satellite. Le lancement devrait avoir lieu au cours du dernier trimestre de l’année.

Le cubesat CAPSTONE servira de projet d’avant-garde pour le programme Artemis de la NASA qui prévoit de renvoyer des Hommes sur la Lune d’ici à 2024. Le petit satellite devrait ainsi donner des informations précieuses à la NASA, notamment dans l’idée de création future du Gateway, une sorte de station spatiale internationale en orbite autour de la Lune.

CAPSTONE devrait ainsi donner des informations sur les besoins de propulsion pour une orbite hautement elliptique autour de la Lune. Il testera également les systèmes de navigation qui seront utilisés à l’avenir par les astronautes des différents vols du programme de la NASA.

Un air de rédemption pour Rocket Lab

Le lancement devrait représenter gros pour la société spatiale privée, qui vit jusqu’ici des temps assez difficiles. En effet, elle a souffert de plusieurs échecs au cours de ses dernières missions, et n’a repris que très récemment les lancements vers l’orbite terrestre. Un tir réussi à la fin de cette année en direction de la Lune devrait redonner confiance aux équipes et aux investisseurs derrière le projet, qui pourrait en sortir grandi.

Du côté de la NASA, le choix de Rocket Lab pour cette mission montre bien que l’agence spatiale américaine compte s’appuyer sur l’ensemble du New Space et pas seulement les deux ou trois plus grosses entreprises de ce marché. Un retour sur la Lune est un pari très ambitieux pour l’agence, même 60 ans après les premiers pas de Neil Armstrong. Les technologies utilisées par les missions Apollo étaient uniques, et en ce sens elles ne peuvent pas être réutilisées dans les vols du programme Artemis, ce qui complique grandement la tâche des ingénieurs de la NASA, ces derniers devant rééditer le même exploit qu’il y a six décennies.

Pour y arriver, l’agence spatiale s’est donc tournée vers des sociétés privées, afin de leur confier quelques missions plus ou moins importantes. SpaceX a notamment été choisi, au plus grand regret de Jeff Bezos, pour assurer les derniers instants du vol vers la Lune avec son Starship qui devrait servir d’alunisseur. Rocket Lab de façon bien plus modeste devrait envoyer quelques satellites en orbite autour de la Lune pour le compte de la NASA, l’agence américaine utilisant le vol de CAPSTONE comme un test grandeur nature pour la société mi-américaine, mi-néo-zélandaise.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Magnifique une fois encore Rocket Lab et Le new Space fait rêver ! Et depuis la Nouvelle Zélande! Si la France avait persévérée on aurait depuis longtemps un, notre, propre lanceur ultra performant civil et Militaire ! comme savent le faire nos amis Italiens! Les fusées Diamants ont ouverts les portes du Space dans le désert et sous les yeux du monde ébahi et puis , notre monde scientifique du Space a changé d orientations ! Quel dommage. Le retard se rattrape jamais .

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