Tout s’accélère pour Salto. La semaine dernière, nous avons en effet appris que le service regroupant France Télévisions, TF1 et M6 sera lancé dès le 20 octobre prochain en France. Il restait toutefois une inconnue de taille qui pourrait beaucoup jouer dans le choix des consommateurs : le prix de l’abonnement.
Il y aura finalement trois formules proposées, expliquent nos confrères du Figaro. La première offre permet de voir les programmes de Salto sur un seul écran et vous coûtera 6,99€/mois. Il faudra compter 9,99 €/mois pour une offre duo permettant de voir les contenus de la plateforme sur deux écrans simultanément. Enfin, une formule famille permet de regarder Salto sur quatre écrans au même moment.
Le lancement de Salto a longtemps été retardé
Ces prix correspondent finalement aux offres de Netflix qui coûtent de 8 à 16 euros par mois selon la formule. Ils sont en revanche bien plus élevés que Disney Plus qui propose une offre pour quatre écrans à 7 euros.
Pour rappel, Salto veut être une vitrine pour la création française et européenne. Pour séduire les consommateurs, elle mise sur 15 000 heures de contenus dès son lancement, auxquels s’ajouteront 5000 heures par la suite.
Le lancement du service de streaming français a pris beaucoup de retard. Initié en juin 2018, il a longtemps été dans l’attente d’un avis de l’Autorité de la concurrence. En août 2019, celle-ci a validé le principe de Salto mais a imposé certaines conditions. Les trois chaînes s’engagent à se coordonner lors de l’achat des droits de certains contenus. Elles ont aussi pour obligation de « limiter les possibilités de promotion croisée entre leurs chaînes et la plateforme Salto ». Par la suite, c’est la pandémie de Covid-19 qui a retardé les débuts du service pour quelques mois.
On ne tardera pas à voir si le public français suivra ou s’il préférera rester sur les offres de streaming concurrentes déjà très nombreuses.
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Ayant plus de 50 balais, en ayant vu d’autres, je me demande si finalement l’objectif de Salto est d’avoir des abonnés, ou bien l’année prochaine lorsque ça battra de l’aile de décrocher des subventions et une quote-part de la redevance copie privée au nom de « la protection de la culture française »…