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Tesla : un deuxième cas de “voiture folle” observé

Six mois après l’horreur de l’accident d’une Model 3 à Paris, une nouvelle Tesla s’encastre à vive allure dans un bâtiment.

La scène était effroyable. Le 11 décembre 2021 à Paris, en début de soirée, une Tesla complètement folle provoquait un horrible accident à plus de 100 km/h, percutant plusieurs piétons. Un mort et une vingtaine de blessés. Dans l’habitacle de la Model 3 lancée à toute vitesse, un chauffeur de taxi de formation accompagné de sa fille.

Sur l’avenue d’Ivry, après un bruit mystérieux entendu par l’un et l’autre, la voiture s’était mise à accélérer toute seule et la pédale de freinage ne répondait plus, témoignaient-ils. Réputé par sa conduite calme, et sans être positif à l’alcool ou aux stupéfiants, le conducteur avait porté plainte contre Tesla pour “mise en danger de la vie d’autrui”.

Un projectile lancé à plus de 110 km/h dans un bâtiment

Six mois après ce terrible accident, dont le mystère n’a pas toujours pas été élucidé, un nouveau cas de Tesla folle s’est produit. Les images de plusieurs caméras de surveillance ont montré une scène de chaos, dans laquelle une Model 3 de 2020 s’était transformée en projectile, le 4 mai dernier, dans l’État de l’Ohio aux États-Unis.

À une intersection, lancée à plus de 110 km/h, la Tesla fonçait tout droit dans le centre de Congrès de la ville de Columbus. Un véritable projectile dont, par miracle, le conducteur a pu s’en sortir malgré la violence de l’impact. Aux autorités, il expliquait que ses freins ne répondaient plus. De quoi multiplier les doutes sur la responsabilité du constructeur. Depuis l’accident à Paris, Tesla a multiplié le nombre de campagnes de rappel au garage, pour de multiples soupçons de dysfonctionnements.

Heureusement, personne ne se trouvait sur le passage entre l’intersection et l’entrée du bâtiment où la Tesla Model 3 a terminé sa course. Cela dit, des témoins à l’extérieur racontaient la scène avec une interprétation un peu différente de celle du conducteur. Pour eux, ce dernier voulait passer avant que le feu ne passe au rouge, et n’aurait pas pu tourner avec sa vitesse.

Tesla enquête, mais n’en sait pas plus

Jusqu’alors, aucun accident comparable à celui de Paris n’avait eu lieu. Mais d’autres cas de perte de contrôle impliquant des situations moins graves ont été observés. Pour chacun, Tesla dit analyser les données spécifiques de ses voitures pour connaître le déroulé détaillé d’un crash et déduire si le constructeur était responsable ou non.

À Paris, la marque avait dit qu’aucune défaillance technique n’était à signaler de son côté. Mais elle n’était pas non plus en mesure de préciser quelle était l’erreur du conducteur qui aurait propulsé la voiture à plus de 100 km/h sans ralentir.

Peu relayé dans la presse internationale, l’accident de Paris avait surtout fait du bruit lorsque la compagnie de taxis G7 suspendait l’ensemble des Model 3 de sa flotte par prévention. Cela concernait 37 exemplaires qui depuis, ont retrouvé leurs fonctions.

Seule précaution retenue depuis, les chauffeurs concernés sont invités à suivre une petite formation supplémentaire de sécurité. Et la compagnie leur demande de bien effectuer les mises à jour logiciel déployées à distance par Tesla.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Mais oui biensur on en envie de croire à un problème technique mais malheureusement la réalité c ets que ces voitures sont trop puissantes pour la plupart des gens qui ‘e savent d habitude pas conduire, 90% des ricains roulent à plus de 20miles au dessus de la vitesse limite, c est plus de 30km par heure, ici on d abord c estbu’ e model s, plus puissante qu une model 3, une pichenette sur l accélérateur et on va droit danse mur…. Voilà ma vraie raison.

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