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Test du vidéoprojecteur BenQ TH681 1080p

La Coupe du Monde de Fuchtball commence demain, et quoi de mieux pour tester un vidéoprojecteur ? C’est ce qu’ont pensé les services de chez Pixmania qui m’ont proposé et envoyé il y a quelques semaines leur petit dernier, le BenQ TH681.

Ce petit vidéoprojecteur, qui se situe à mi-chemin entre deux autres modèles de la gamma, à savoir le W750 et W1070, est sorti récemment, et il est résolument orienté vers des usages multimédia, à savoir film et jeux, plutôt que vers la bureautique. Pour mener à bien cette mission, le niveau d’exigence est certainement plus élevé que pour projeter de simples Powerpoint devant une assistance endormie ou scotchée sur un autre écran, celui de son smartphone.

Je ne suis pas expert en vidéoprojecteurs et c’est la première fois que l’occasion m’est donnée d’en tester un. Je n’ai donc pas de réelle référence de comparaison, mais j’en ai déjà utilisé un certain nombre, et je sais pour m’être un peu renseigné que ce TH681 est l’un des tous meilleurs de sa catégorie en matière de qualité d’image. C’est également ce que j’ai pu constater de visu.

Pour tout vous dire, j’avais jusqu’à présent plutôt un préjugé défavorable à l’égard de ces machines, probablement du fait que je les ai surtout vues en action dans des circonstances peu flatteuses : réunion professionnelle, conférence, ou encore mauvais film mal encodé (ou après une soirée un peu trop arrosée). Là j’ai pu tester tranquillement dans de bonnes conditions (mais cependant pas optimales, voir ci-après), et ça change tout.

Petit exercice de logistique intérieure…

Concernant les conditions, à l’occasion de ce test, j’ai constaté que ce n’était pas si simple du point de vue… logistique. Si la prise en main du vidéoprojecteur lui-même est intuitive, immédiate et ne pose aucun problème, il n’en n’est pas de même de l’environnement nécessaire à une bonne utilisation. L’installation optimale de ce genre de machine ne s’improvise pas, sauf si vous n’êtes pas trop regardant sur la qualité de l’image, le confort de visionnage, et le bazar que cela peut générer chez vous. Il faut en effet prévoir une surface vierge d’au moins 2 mètres sur 1 mètre, sur un mur de préférence blanc immaculé, ce qui est déjà assez rare dans un appartement en ville. En tout cas chez moi ça n’existe pas, entre murs en brique rouge apparente, poutrelles, et tableaux accrochés aux murs (loft style, quoi). Ensuite il faut également prévoir le recul suffisant pour poser le vidéoprojecteur, et alors se pose la question de son positionnement, qui correspond en gros à votre place sur le canapé. Enfin, prévoir aussi la longueur suffisante de câble HDMI pour le relier à votre box. Chez moi la box est en mezzanine mais l’espace nécessaire pour la vidéoprojection est au rez-de-chaussée, il me faut donc un câble HDMI d’au moins 5 mètres, ce qui je suppose génère une déperdition de qualité, et coûte très cher.

Des problèmes qui peuvent être partiellement, voire entièrement résolus par un vidéoprojecteur équipé d’un dispositif “Lens Shift” (ou décalage d’objectif), qui offre la possibilité de déporter l’image sur un axe horizontal ou vertical sans déformation géométrique. On peut alors poser l’engin à peu près où l’on veut dans la pièce, que ce soit latéralement ou en hauteur, par rapport à l’écran, et ça change tout. Malheureusement ce petit BenQ ne dispose pas du lens shift, et il faudra donc le fixer idéalement au plafond, bien dans l’axe de l’écran. Puisque j’en parle, prévoir aussi un écran, c’est mieux qu’un mur, et là aussi si on veut de la qualité, il faut faire griller la carte bleue : un bon écran de vidéoprojection se négocie entre 150 et… 1800 euros ! Tant qu’on y est, prévoir aussi des enceintes audio. Bref, entre l’installation au plafond, l’écran, l’audio et deux ou trois autres bricoles, vous avez vitre fait de doubler votre budget rétroprojecteur.

Qu’y a-t-il dans la boîte ?

Juste ce qu’il faut, mais tout ce qu’il faut, à savoir

  • le projecteur
  • un manuel
  • un CD-ROM
  • une télécommande
  • le cordon d’alimentation
  • un câble VGA (D-sub 15pin)

Les caractéristiques

Le BenQ TH681 est doté d’une puce DLP Dark Chip 3 de Texas Instruments, ce qui lui permet de proposer une image de résolution full HD 1080p. En outre, il est compatible avec la 3D, mais les lunettes ne sont malheureusement pas fournies. Côté lampe, il dispose d’une lampe 210 W qui promet une durée de vie de 4000 heures en mode normal, de 5000 heures en mode Eco et de 6500 heures en mode Smart Eco. Sa focale courte lui permet d’afficher une image de 2 mètres ne nécessitant en théorie qu’un recul de 2,30 m. Il propose un rapport de contraste de 10 000:1 pour une luminosité de 3000 lumens.

Côté connectique, on a droit à une belle brochette de sorties, à savoir :

  • D-Sub
  • Composite
  • Analogique RCA
  • Mini- jack
  • USB
  • RS-232
  • HDMI 1.4a

Quant à la petite télécommande fournie (aux touches non rétroéclairées), elle permet d’accéder aux principales fonctions du vidéoprojecteur, ainsi qu’aux réglages, menus, options 3D, source, format, volume et mode SmartEco.

Et l’image, alors ?

Ah oui, au fait, c’est surtout à cela que ça sert : si possible faire mieux, et surtout plus grand, que mon Samsung et son écran Full HD de 116 cm. Et bien je dois dire que je n’ai pas été déçu par le résultat. L’image affichée par ce vidéoprojecteur (sur un mur blanc lisse finalement dégagé en décrochant un tableau, et non pas un écran) est tout simplement bluffante tant par sa précision, son contraste, la profondeur de ses noirs et l’éclat des couleurs. Et encore n’ai-je testé qu’à partir de mon laptop connecté à ma Freebox Fibre (donc rendu full HD) en Wifi, ce qui donne quelques effets de traînée dès que l’image bouge un peu trop vite, notamment pour une épreuve sportive (foot) ou une scène d’action. Mais la qualité est déjà telle que l’on imagine ce que cela peut donner avec une connexion directe à la box, et mieux, en Blu-Ray et 3D. Notez que côté son le Benq TH681 est doté d’un petit haut parleur suffisant pour regarder un film en famille à condition de ne pas être trop éloigné de l’appareil, mais à la qualité audio très médiocre.

Pour obtenir une belle image, pas besoin de passer par les réglages car la configuration d’origine est déjà optimisée. Cela étant, si vous voulez vraiment vous façonner un rendu aux petits oignons, vous avez accès à bon nombre de paramètres, dont certains pré-configurés, à savoir :

  • luminosité
  • contraste
  • couleur et teinte
  • cinéma
  • dynamique
  • standard
  • 3D
  • présentation
  • zoom numérique
  • réglage fin de la température des couleurs primaires
  • valeurs des couleurs primaires (Nuance, Saturation, Gain) sur la 3D
  • réglage de la température des couleurs (Froid, Normal, Chaud)
  • format d’affichage (Auto, 4/3, 16:9, Anamorphe, Letter Box, Réel)
  • ajustement du trapèze à la verticale

Si dans tout ce choix de paramètres vous ne trouvez pas votre bonheur, je vous conseille de garder votre TV noir et blanc encore quelque temps 🙂

En conclusion

J’ai été séduit par ce vidéoprojecteur BenQ TH681. Il semblerait que le constructeur Taïwanais soit assez coutumier du fait et propose de longue date parmi ce qui se fait de mieux dans ce domaine. Quand je vois la qualité d’image proposée par cet appareil je ne suis pas étonné par cette réputation plutôt flatteuse. Pour un prix moyen constaté situé entre 615 et 750 euros selon les e-marchands, avec un bon plan à 649 euros chez Pixmania, c’est probablement une bonne affaire. Reste à savoir si ce type de dispositif peut réellement remplacer un téléviseur dernière génération, ou s’il représente un éventuel complément en vue d’équiper une pièce home-cinema chez soi. Après tout, les usages autour du téléviseur ont tellement évolué que tout est envisageable : au lit le smartphone, dans la cuisine la tablette, dans le salon le téléviseur, et au sous-sol, le vidéoprojecteur.

J’aime :

  • la qualité d’image (contraste, netteté, précision, couleurs)
  • la sensation d’immersion
  • l’encombrement réduit
  • la mise en œuvre facile et rapide
  • le rapport qualité-prix

J’aime un peu moins

  • pas de lens shift
  • un peu de trainée sur les scènes d’action

La page de présentation du BenQ TH681 chez Pixmania

 

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Pour un premier test de Vidéoproj c’est assez complet, il ne manque plus que le prix de l’ampoule, car comme évoqué l’ampoule c’est du consommable et le prix d’une nouvelle ampoule peux dans certains cas être équivalent au prix du matériel neuf.
    Ma question donc : combien pour changer l’ampoule ?
    PS : un drap blanc bien tendu offre une très belle surface pour visionner un bon film 😉

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