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Un implant pour stocker votre pass sanitaire… sous votre peau !

Si vous le souhaitez, vous pouvez faire implanter votre pass sanitaire directement… sous votre peau.

En fin d’année dernière, on découvrait l’univers futuriste (et terriblement mal optimisé) de Cyberpunk 2077. En cette fin d’année 2021, la réalité rattrape la fiction puisqu’en Suède, la société DSruptive Subdermals propose une petite puce à se greffer sous la peau. Un implant qui se charge de stocker diverses données personnelles… dont le désormais précieux pass sanitaire.

Le pass sanitaire… sous la peau ?

En 2021, on a pris l’habitude de présenter son pass sanitaire via un QR Code affiché sur une feuille de papier, ou pour les plus modernes sur un smartphone, voire même sur une Apple Watch. Mais depuis quelques semaines, en Suède, on peut présenter son pass sanitaire en scannant sa main ou son avant-bras, grâce à un implant placé directement sous la peau. Rappelons que l’on découvrait récemment un autre implant, permettant pour sa part de réaliser des paiements sans contact.

La puce en question vient donc se loger directement sous la peau, au niveau de la main ou de l’avant-bras, et va pouvoir stocker diverses informations personnelles, dont le pass sanitaire. Une puce totalement passive, qui ne contient pas la moindre batterie, et qui ne permet en aucun cas d’envoyer des données, de suivre ou encore de surveiller son hôte (selon DSruptive Subdermals).

Vous l’aurez compris, le principe est simple, et à la place de dégainer votre smartphone à l’entrée du restaurant, vous n’aurez qu’à passer votre avant-bras devant le smartphone du restaurateur, pour afficher votre pass sanitaire. A noter que la société explique ne pas vendre d’implants dédiés spécifiquement aux certificats liés au COVID. “Les implants peuvent être utilisés pour de nombreuses choses, et l’une d’entre elles est que l’utilisateur d’une puce peut ajouter toutes les informations qu’il souhaite à son appareil. Cela peut être par exemple des liens vers des sites web, un fichier vcard ou un lien vers un certificat covid. DSruptive n’a aucun contrôle sur ce que les utilisateurs mettent sur leurs appareils” explique la société.

Du côté de chez Hannes Sjoblad, patron de DSruptive Subdermals, on explique que l’implant ne présente aucun danger, mais que la petite puce se révèle également bien plus économique et durable qu’un bracelet connecté. En effet, si le coût de l’implant est évalué à une centaine d’euros environ, un bracelet connecté coûte aisément le double, avec en prime une durée de vie de 3 ou 4 ans pour le bracelet, contre trente à quarante ans pour la puce sous-cutanée.

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