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WTF : il utilise l’argent du crowdfunding pour s’acheter des Bitcoins

Le cofondateur du sac à dos intelligent iBackpack est accusé d’avoir utilisé l’argent des campagnes de financement pour ses dépenses personnelles, dont l’achat de Bitcoins. Le sac en question n’a jamais été envoyé.

La Federal Trade Commission (FTC) a annoncé qu’elle lançait des poursuites contre Doug Monahan, fondateur d’un sac à dos intelligent qu’il avait prévu de financer à l’aide de plusieurs campagnes de crowfunding. Néanmoins, il n’aurait jamais utilisé l’argent à cet effet et aurait gardé les fonds pour ses propres dépenses et l’achat de Bitcoins.

Des retraits en cash et des Bitcoins

À l’origine, la FTC a ouvert une enquête il y a un mois afin de savoir si elle allait, ou non, poursuivre le créateur du projet Doug Monahan. En effet, plusieurs consommateurs se sont alors plaints à la commission en déclarant qu’ils n’avaient pas reçu le produit alors que l’objectif de financement avait été largement dépassé. Doug Monahan se défendait alors en évoquant un problème avec la batterie du sac, mais il a finalement arrêté de tenir les utilisateurs au courant au printemps 2017, là où les produits devaient être livrés en septembre 2016.

Selon la FTC, Doug Monahan serait parti avec une grande partie des 800 000 dollars de fonds accumulés lors des campagnes de financement. Il aurait alors effectué « diverses dépenses personnelles » comme l’achat de Bitcoins, des retraits en cash et le remboursement de certaines cartes de crédit. Les bailleurs de fonds auraient alors essayé de l’aider, mais leurs tentatives seraient restées sans réponse. Plus tard, l’entreprise a fermé sans donner de nouvelles.

Mais ce n’est pas tout, Doug Monahan n’aurait pas seulement acheté des Bitcoins pour son propre compte avec cet argent, il aurait aussi menacé un client en lui disant qu’il savait où celui-ci habitait, tout en indiquant à d’autres qu’il allait les traîner en justice. En conséquence, la FTC cherche à obtenir une « injonction permanente » pour que celui-ci n’ait plus le droit de lancer de campagnes de crowfunding.

Pour sa part, Kickstarter indique qu’il collabore avec les fondateurs des projets avant leur lancement afin d’éviter que ce type de situations ne produise. Ce n’est pas la première fois que certains partent avec les fonds des campagnes, utilisant ces derniers pour leurs propres dépenses plutôt que pour leurs projets professionnels.

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4 commentaires
4 commentaires
  1. Il a été pris “la main dans le sac”
    Un sac pas très intelligent du coup, puisque, un jour ou l’autre, tout le monde se serait aperçu qu’il était parti avec a caisse. Ce n’était vraiment pas le bon plan pour frauder.

    Décidément, l’intelligence naturelle n’est pas le lot de tous.

  2. On peut faire pareil avec Amabrush ?
    Finance il y a 3 ans, toujours rien a part des mots et kickstarter s’en fout completement.

      1. Oui c’est justement le problème.
        Des centaines de gens si ce n’est plus, dont moi, n’ont jamais reçu le produit et kickstarter se dédouane de toutes responsabilités et Amabrush promet toujours “bientôt”.

        Bon puis le fait qu’en plus le produit est inutile, mais ça c’est ma faute, j’ai été stupide lors de l’achat x)

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