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Insolite : 5 montres connectées qui étaient déjà là bien avant 2010

Découvrez ces drôles d’ancêtres de l’Apple Watch. L’une d’entre elles permettait même déjà de passer des coups de fil…

Si vous avez suivi la keynote d’Apple, hier soir, vous devez déjà savoir que durant celle-ci, la Firme de Cupertino a (enfin) lancé la Watch. Les différentes versions de la montre intelligente d’Apple (dont les prix varient de 350 à plus de 10 000 dollars) seront disponibles à partir du 24 avril. Oui, il faudra encore patienter.

Cependant, maintenant que l’on a appris à peu près tout ce qu’il fallait savoir au sujet de ce nouveau produit Apple, ça parle beaucoup des smartwatch sur la toile.

Si les concurrents d’Apple sur ce segment se sont montrés plutôt discrets (par exemple, Sony s’est juste contenté de vanter l’autonomie de son dernier modèle), les inévitables comparatifs commencent à fuser de partout.

Et il y a également ceux qui ont rappelé les anciens modèles de « smartwatch » qui par rapport à l’horloge de l’univers techno, pourraient être assimilés à de véritables fossiles. Si vous me demandez quelle fut la toute première smartwatch, je ne saurais vous répondre sans hésiter.

Certains pourraient penser aux montres de la série Databank de Casio (années 80), dotées d’un petit clavier, capables d’enregistrer des contacts et qui faisaient aussi office de machine à calculer.

Winkels at the English language Wikipedia [GFDL or CC-BY-SA-3.0], from Wikimedia Commons

D’autres pourraient vous répondre que les premières vraies smartwatch furent les montres de la gamme Datalink de Timex, parce qu’elles permettaient une synchronisation des contacts et des agendas créés avec Microsoft Schedule+, via une technologie de transfert sans fil.

By Dr.K. (talk) 00:04, 17 July 2008 (UTC) (Own work) [CC BY-SA 3.0 or GFDL], via Wikimedia Commons

Mais quoi qu’il en soit, les choses ont commencé à devenir intéressantes à partir de 2000…

2000 : la WatchPad d’IBM

J’imagine qu’en 2000, cette montre était plus qu’impressionnante. Conçue par IBM, elle tournait sous Linux, avec un processeur ARM 32-bit, 8 mégaoctets de RAM et 16 mégaoctets de mémoire flash. Elle disposait d’un  haut-parleur, d’un micro et d’un écran LCD ainsi que d’un scanner d’empreintes digitales, qui aurait par exemple permis à l’utilisateur de déverrouiller son PC avec la montre. La WatchPad d’IBM communiquait avec les autres appareils grâce au Bluetooth. Mais malheureusement, celle-ci n’a jamais vu le jour en tant que produit puisque le projet a été abandonné par le constructeur.

2003 : la Fossil Wrist PDA

Si la WatchPad d’IBM avait été commercialisée, la Fossil Wrist PDA aurait certainement été son plus proche concurrent. Issue d’une collaboration entre Palm et le fabriquant Fossil, elle tourne sous Palm OS, utilise un processeur 66MHz, avec 8 MB de mémoire RAM. Il s’agissait d’un véritable PDA miniature, avec de jeux, des applis et même le stylet qui va avec.

By Danski14 (Own work) [GFDL], via Wikimedia Commons

2004 : Smart Personal Object Technology ou SPOT (Microsoft)

On pourrait en parler comme des prémices de l’internet des objets. Dans les années 2000, Microsoft a lancé une technologie appelée SPOT qui devait permettre « de personnaliser les appareils électroniques et d’autres appareils de tous les jours, grâce à un logiciel “intelligent” et le matériel qui rendrait leur utilisation plus souple ». Les informations étaient transmises via le réseau de MSN Direct, qui se servait d’ondes radio FM spécifiques. Les smartwatch « SPOT » utilisaient cette technologie.

2009 : la S9110 de Samsung

Si la plupart des smartwatch d’aujourd’hui n’ont pas de fentes pour cartes SIM, c’est peut-être parce que les montres-téléphones n’intéressent pas le public. Après avoir lancé la montre  SPH-WP10 qui pouvait servir de téléphone, en 1999, Samsung lance la S9110 dix ans après. Et si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est très certainement parce que ça a été un flop.

2009 : la LG Watch Phone LG GD910

Cette montre, que nous avions testée ici en 2009, était incroyablement en avance en termes de fonctionnalités. Dotée d’une carte SIM avec 3G, elle permettait aussi de téléphoner et même de passer des appels vidéo, d’écouter de la musique, etc. Malheureusement son prix prohibitif  (plus de 1000 euros de mémoire) l’a vite reléguée aux oubliettes.

(Source)

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7 commentaires
7 commentaires
  1. Bonjour !

    J’ai adoré cet article ! Ce petit historique tombe à propos. Ce serait intéressant de l’étoffer et de le rendre peu à peu exhaustif, si c’était possible.

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