L’agent spécial de la DEA, Lilita Infante, membre d’une équipe de 10 personnes combattant le cyber-crime, a récemment déclaré que les transactions illicites opérées au moyen du Bitcoin ont considérablement diminuées, ne pesant plus que pour 10% des transactions. Cela représente une chute de 80% depuis 2013.
Le fait que les crypto-monnaies puissent être un outil pour les criminels, notamment pour le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, est l’un des principaux arguments des détracteurs des monnaies virtuelles. Les régulateurs mondiaux se sont emparés de la question et tentent eux aussi de quantifier le pourcentage d’utilisation des crypto-monnaies pour des activités illicites. D’un pays à un autre, les régulateurs n’ont cependant pas tous le même degré de tolérance.
La DEA parvient à traquer les monnaies anonymes
Déterminer avec précision le rôle des crypto-monnaies dans le crime organisé semble difficile, notamment avec des monnaies prônant la confidentialité. Toutefois, l’agent Lilita Infante précise que la DEA dispose de moyens pour traquer des monnaies aussi confidentielles que le Monero et le ZCash.
Elle se veut néanmoins rassurante en ajoutant que “la majorité des transactions concerne la spéculation”. Fait peu étonnant avec la popularité des crypto-monnaies qui a connu un véritable boom en 2017. Mi-Juillet, lors d’une réunion publique sur les monnaies virtuelles, Scott Kuper, le Directeur Général d’Andreessen Horowitz, a déclaré que “le Bitcoin est le meilleur ami du renforcement des lois” grâce à sa capacité à traquer les transactions illégales sur la Blockchain.
Après de telles déclarations et à la lumière de ces nouvelles données, les pro-cryptos peuvent espérer voir les détracteurs reculer concernant l’utilisation des crypto-monnaies dans l’activité criminelle mondiale.
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