- Une arnaque par phishing impliquant l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) se déploie actuellement
- Elle imite très bien le site de paiement des amendes
- Il existe des moyens assez simples de ne pas tomber dans le panneau
« Bonjour, nous vous informons que vous avez un retard de paiement de 35 euros auprès de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) ». Si vous avez reçu un e-mail reproduisant ce texte, n’y répondez surtout pas, il s’agit d’une arnaque qui se déroule actuellement à grande échelle en France.
Cette campagne de phishing se déploie actuellement par courriel et par SMS. Comme toujours, il vous est demandé de consulter les détails sur un nouveau lien qui vous amène sur un faux site relativement bien reproduit de l’Antai. C’est alors que le piège se referme. Les escrocs vous demandent de renseigner vos informations personnelles et de remplir vos coordonnées bancaires pour payer l’amende.
L’ingéniosité des escrocs
De quoi permettre aux cybercriminels de se livrer à de nombreuses actions malveillantes : revente de vos données personnelles, vols d’identité, ou le cas échéant, paiement frauduleux. Pourtant, l’Antai précise n’envoyer aucun SMS pour demander le paiement d’une amende. Elle peut toutefois envoyer des e-mails, mais dans ce cas, il n’existe qu’une seule adresse légitime : nepasrepondre_noreply@antai.fr. Enfin, le site pour régler les amendes est : Amendes.gouv.fr.
Ces derniers temps, les arnaques se multiplient en ligne, et les escrocs font preuve d’une vraie créativité en la matière. La dernière en date qui a fait beaucoup parler concerne les fraudes à la vignette Crit’Air. Certains automobilistes ont notamment reçu un SMS les informant qu’ils n’étaient pas muni de ce précieux sésame et qu’ils devaient cliquer sur le lien pour le récupérer sous peine de contravention.
Si vous êtes victime d’un piratage, l’association de protection des consommateurs Que Choisir suggère notamment d’alerter immédiatement votre banque afin de faire opposition sur votre carte de paiement et bloquer les mouvements sur le compte. Il est aussi suggéré de signaler l’arnaque sur le site de Cybermalveillance et de déposer plainte.
Avant de tomber dans le panneau, il existe également un conseil simple face au danger : prendre son temps. Ne vous précipitez pas pour payer une amende, ou donner des informations personnelles. Demandez vous si le jeu en vaut la chandelle et si l’interlocuteur qui vous fait cette demande est légitime. Les cybecriminels tentent de nous installer dans un sentiment d’urgence. En sortir, c’est résister à ce diktat.
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Bonjour,
“Il est aussi suggéré de signaler l’arnaque sur le site de Cybermalveillance ”
Ah, bon ? Où avez-vous vu ça ? Ce site n’est pas du tout une plateforme de signalement.
Bonne journée !