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Cloud computing : ces trois compagnies se partagent plus de 60 % du marché mondial

Face aux géants du secteur, l’Europe tente de s’organiser.

« L’année 2020 s’est terminée en beauté pour le marché du cloud ». C’est ainsi que John Dinsdale, analyste en chef chez Synergy Research Group, décrit l’état du secteur du cloud gaming dans un rapport rendu par la société d’analyse. Pour le dernier trimestre de l’année, les dépenses des entreprises dans ce marché essentiel qui comprend notamment les serveurs, le stockage et la mise en réseau, ont représenté 37 milliards de dollars. Cela fait 4 milliards de dollars de plus que lors du trimestre précédent et une hausse de 35 % en comparaison des trois derniers mois de l’année 2019.

Une alliance européenne pour booster le secteur

En ce qui concerne le rapport de force entre les compagnies du secteur, Amazon Web Service continue de dominer avec 32 % de part de marché, suivi par Azure de Microsoft : 20 % et Google Cloud qui pèse 9 % de ce total. D’autres géants de la Tech s’illustrent également et le rapport cite notamment Alibaba, IBM, Salesforce, Tencent, Oracle, ou encore Baidu.

« Amazon et Microsoft ont tendance à éclipser le marché, la part d’Amazon restant bien au-dessus de 30% et Microsoft augmentant sa part de 10% à 20% sur 16 trimestres. Cependant, après avoir exclu ces deux éléments, le reste du marché continue de croître de plus de 30% par an, ce qui indique des opportunités de croissance pour de nombreux petits fournisseurs de cloud », précise John Dinsdale.

Parmi les acteurs cités, on retrouve toutefois peu d’acteurs européens. C’est justement pour répondre à cet enjeu de souveraineté majeur que que 25 pays de l’UE ont noué un accord en octobre dernier. L’Alliance européenne sur les données industrielles et le cloud entend faire du Vieux Continent un des leaders du secteur.

Pour cela, dix milliards d’euros seront investis dans le cloud computing au cours des sept prochaines années. Les entreprises sont également mobilisées et c’est le cas du français OVHcloud qui s’est associé à l’hébergeur allemand T-Systems pour créer un cloud public européen. Baptisé Gaia-X, il s’adresse à tous les secteurs considérés comme sensibles et devrait respecter le RGPD.

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