L’avion électrique va-t-il pouvoir se faire une place dans les flottes des compagnies aériennes ? C’est en tout cas le pari de la société Air Canada qui vient de commander 30 appareils hybrides à la société suédoise Heart Aerospace. Ces ES-30 doivent entrer en service d’ici 2028. La compagnie canadienne semble y croire dur comme fer, puisqu’elle a dans le même temps décidé d’investir 5 millions d’euros dans Heart Aerospace.
Nous avons convenu d’acheter 30 avions hybrides électriques ES-30 de @heartaerospace, un pas de plus vers la carboneutralité d’ici 2050. Ces avions régionaux silencieux transporteront jusqu’à 30 passagers sans émissions avec leurs seules batteries.
Plus : https://t.co/VMTGYBw970 pic.twitter.com/WXLYlXsmqo— Air Canada (@AirCanada) September 15, 2022
« Un pas en avant vers la neutralité carbone »
Dans le détail, et selon La Tribune, cet appareil est doté d’une autonomie de 200 km, et peut même parcourir 400km dans sa version hybride avec du carburant. Il permet d’embarquer jusqu’à 30 passagers. On n’est donc pas sur des moyens et longs courriers, mais les progrès commencent néanmoins à être significatifs.
Cité par nos confrères, Michael Rousseau, président d’Air Canada ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur cet accord : « L’ajout de l’appareil régional électrique ES-30 de Heart Aerospace à notre parc aérien constitue un pas en avant pour atteindre notre objectif de carboneutralité d’ici 2050 ».
Même son de cloche du côté d’Anders Forslund, fondateur et PDG de Heart Aerospace : « Avec l’ES-30, nous pouvons commencer à réduire les émissions du transport aérien bien avant la fin de cette décennie et la réponse du marché a été fantastique ».
Depuis maintenant une dizaine d’années, les industriels tentent de trouver des solutions pour répondre aux défis posés par le changement climatique, et réduire les coûts liés au carburant qui sont en augmentation. Mais ils butent toujours sur les problèmes de batteries dont l’autonomie reste insuffisante pour les vols sur des longues distances.
Loin de s’avouer vaincus, la NASA et General Electrics ont noué un partenariat en 2019. L’idée est de créer un nouvel ondulateur afin de transformer le courant continu des batteries en courant alternatif. Cette nouvelle génération en carbone de silicium serait bien plus petit que ceux qui sont actuellement utilisés.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
