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En voyage vers Mars, voici les dommages que pourraient subir les cerveaux des astronautes

Une nouvelle étude pointe du doigt les dangers d’expositions aux radiations d’un éventuel voyage vers Mars. Le temps du vol spatial, le cerveau des astronautes pourrait subir de réelles détériorations.

Mars. La prochaine « conquête » spatiale, après la Lune. Un voyage aller/retour de plusieurs années, un trajet simple de plus de six mois. L’aventure, humaine et scientifique. L’aventure d’une vie pour ceux qui auront la chance – ou la responsabilité – d’habiter la mission. Un passionnant récit, d’une histoire de science-fiction qui pourrait pourtant devenir réalité : la NASA se donne l’objectif de 2033 pour faire décoller son équipage.

Une date peut-être un peu trop optimiste, alors qu’un rapport du Science and Technology Policy Institute s’accordait à dire que la date de la mission serait davantage planifiée pour 2037 voire 2039. Car d’ici-là, de nombreuses limites dans la médecine spatiale et la psychologie humaine seront à dépasser. Le 5 août dernier, une étude publiée par la revue eNeuro en a rappeler leurs dangers.

Le voyage vers Mars aurait des répercussions profondes sur le cerveau

Une fois dans l’espace, l’atmosphère et les capacités du vaisseau ne permettent plus de nous protéger des radiations cosmiques, atteignant par conséquent notre corps. Sur une durée aussi importante, il s’agirait du principal problème d’un voyage vers Mars. Pour démontrer les dangers, l’étude publiant aujourd’hui ses résultats s’est appuyée sur un test effectué sur des souris.

Après six mois de radiations « à de faibles doses », les répercussions sur ces petits mammifères exposés aux émissions sont sans appel. 24 semaines de conditions proches de ce que pourraient subir les astronautes de la mission vers Mars, ont suffis pour créer des détériorations très profondes sur le cerveau des souris, remettant en cause d’adéquation d’une telle mission avec le corps humain.

« Ces particules chargées sont très dangereuses », a déclaré à CNN Charles Limoli, radio-oncologue d’Irvine à l’Université de Californie. « La raison en est qu’elles sont très énergiques et totalement ionisées, et que lorsqu’elles traversent le corps, elles produisent ce type de dommage que les cellules et les tissus de votre corps ont beaucoup de mal à récupérer ».

Quelles conséquences pour les astronautes vers Mars ?

Selon les résultats du laboratoire en charge de l’étude, les cerveaux des souris auraient montré « des signes d’altération de la fonction cérébrale, une détérioration de la mémoire et une augmentation des comportements de détresse ». Une situation à laquelle le radio-oncologue Limoli a déclaré que « maintenant, il semble vraiment que les complications associées à ces expositions au cerveau deviennent l’une des plus difficiles à gérer ».

A l’heure actuelle, les difficultés d’un tel voyage concernent en effet les limites du cerveau chez l’humain. Sur le plan de la médecine : les radiations et la fonte des muscles, n’étant plus soumis à l’attraction terrestre. Sur le plan psychologique : la durée d’un tel voyage effectué dans un espace aussi fermé, petit, et sans la possibilité de parler à d’autres présences – en temps réel – que celles de leurs camarades.

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