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Face à WeTransfer et Dropbox, la France lance son outil de transfert de fichiers

France Transfert offre un nouvelle alternative face aux géants du secteur. Son utilisation reste toutefois pour l’heure limitée à certains usages.

Dropbox, WeTransfer, Swiss Transfer, ou encore pCloud, les outils de transfert de fichiers sont nombreux sur le marché. La France a justement décidé de lancer sa propre offre dans l’idée de créer une alternative souveraine à ces services. Développé et géré par le ministère de la Culture, France Transfert vient donc de voir le jour.

Son usage reste toutefois limité à l’ensemble des agents de l’État par la direction interministérielle du numérique (DINUM). Toutefois, les usagers des services publics peuvent aussi y avoir recours dans le cadre de leurs communications avec un agent de l’État. On peut ainsi l’utiliser pour transmettre un document ou des pièces justificatives à un fonctionnaire dans le cadre d’une démarche administrative si ces dernières ne passent pas dans un e-mail.

La France tente d’affirmer sa souveraineté numérique

Dans le détail, France Transfert se veut exemplaire en matière de cybersécurité. Les fichiers sont ainsi systématiquement analysés par un antivirus lors de l’envoi. Les données sont par ailleurs stockées sur un cloud hébergé en France, tandis que France Transfert est lui même homologué « référentiel général de sécurité ».

L’outil permet l’envoi de dossiers allant jusqu’à 20 Go, et 2 Go maximum par fichier, et permet d’atteindre jusqu’à 100 destinataires par opération. Enfin, il faut noter que les documents restent téléchargeables 30 jours par défaut, mais cette durée peut être modifiée par l’utilisateur et varie entre 1 jour et 3 mois.

Depuis quelques années, le gouvernement français tente d’affirmer sa souveraineté numérique. Cela passe notamment par le déploiement d’un nouveau label. La confiance semble en effet rompue depuis que les États-Unis, en vertu du CLOUD Act, peuvent ordonner la divulgation des données stockées en Europe par des entreprises américaines.

Pour autant, se passer des infrastructures de l’Oncle Sam du jour au lendemain est quasiment impossible. Dès lors, même si l’État tente d’assurer une « indépendance totale par rapport aux lois extra-territoriales américaines », de très nombreuses dérogations à cette règle sont octroyées.

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Par : Opera
3 commentaires
3 commentaires
  1. Apres l’eclatant succes du Bibop, du plan calcul, de goupil, de bull, de quandt, la France continue d’emerveiller le monde avec france transfert. Zont toujours pas compris ces bouffons

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