On n’arrête plus Ferrari. La marque de voiture de sport italienne multiplie les annonces ces derniers mois. Après la présentation de la “Purosangue” le premier SUV de la firme, voilà que l’entreprise de Maranello revient sur le devant de la scène pour nous parler d’écologie.
Si la première voiture électrique de l’histoire du cheval cabré est en route, cette dernière ne devrait voir le jour que dans quelques années. Mais d’ici là, Ferrari a un plan pour limiter son impact d’un point de vue environnemental. Dans l’annonce de ses résultats financiers du deuxième trimestre, Ferrari a aussi déclaré vouloir commercialiser 15 nouveaux modèles entre 2023 et 2026.
En attendant une Ferrari électrique
Parmi ces nouvelles voitures, une devrait être totalement électrique. Pour le PDG Benedetto Vigna, l’arrivée d’une telle motorisation chez Ferrari est un gros pari. La clientèle de la marque ainsi que les Tifosi (les fans de la marque) sont amoureux des moteurs vrombissants, et difficiles de les imaginer s’extasier devant une voiture sans aucun bruit.
Dans ses plans de développement, Ferrari prévoit que les voitures électriques ne représentent que 5 % des ventes en 2026. Les voitures thermiques laisseront alors peu à peu leur place, et la marque italienne assure qu’elle arrivera à 40% de modèles électriques vendus pour 2030. Qu’elle le veuille ou non, elle devra de toute façon se conformer aux lois européennes qui interdisent la vente de voitures thermiques d’ici à 2035.
Dans sa dernière déclaration en date, le grand patron de la marque prépare déjà le terrain. Il annonce que cette voiture arrivera en 2025 et qu’il s’agira d’une “véritable Ferrari”, “une voiture sportive qui offrira une véritable expérience de conduite Ferrari. Mais en plus de cette électrification lente de sa gamme, Ferrari essaye de devenir neutre en carbone.
La neutralité carbone chez Ferrari
Récemment la firme a fait installer à une usine de pile à combustible à oxyde solide dans son infrastructure de Maranello. Cette dernière fournit aujourd’hui 5 % de la puissance nécessaire à la production des voitures. En plus de cette usine, Ferrari est en train de mettre en place des panneaux solaires sur ses usines.
À terme ces derniers devraient produire jusqu’à 1,7 gigawattheure par an. Cette production d’énergie renouvelable doit permettre à l’entreprise italienne de réduire considérablement son empreinte carbone et atteindre la neutralité le plus vite possible. D’ailleurs, l’objectif semble même prioritaire sur l’arrivée d’une voiture électrique. Ferrari espère également pouvoir être indépendante énergiquement. Cela serait un vrai plus pour la marque surtout quand on voit l’évolution des coûts de l’énergie.
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