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Finance : une nouvelle Bourse va s’ouvrir à Pékin, pourquoi ?

La nouvelle initiative du Président Xi Jinping.

La Chine va ouvrir une nouvelle place boursière, à Pékin. En parallèle de Shenzhen et Shanghai, cette troisième Bourse sera située au sein de la capitale de l’empire du Milieu. Elle sera décernée aux entreprises de plus petite taille, à en croire les dires du Président Xi Jinping jeudi 2 septembre.

Ces derniers mois, la politique de la Chine nous a plutôt montré une image récalcitrante face à ses entreprises cotées en bourse.

D’abord, le pays avait annulé à la dernière minute la cotation d’Ant Financial en novembre 2020, dans ce qui allait être la plus grosse introduction en Bourse de l’Histoire.

Ensuite, ses régulations et ses punitions ont touché des entreprises comme Didi (l’équivalent d’Uber en Chine) ou encore Alibaba.

Décider d’ouvrir une nouvelle place entrerait pourtant dans la logique chinoise. Xi Jinping n’est pas contre tout projet lié à la finance au contraire. Ses régulations touchaient avant tout ses plus grosses entreprises pour éviter – comme aux États-Unis – que la concurrence ne soit étouffée par ces géants.

La nouvelle Bourse de Pékin élèverait de plus petites entreprises pour leur faire accéder à de nouveaux capitaux.

Loin de New York

Il y a une semaine, une autre mesure de régulation ressortait dans le Wall Street Journal sur la politique chinoise. Le pays chercherait à interdire à certaines de ses entreprises de se coter à New York. Plusieurs actions chinoises sont effectivement cotées sur le Nasdaq et le NYSE.

Le principal argument ressortant de cette décision concernerait la rivalité avec Washington, et les doutes sur les États-Unis en termes de surveillance et de vol de données.

Des entreprises comme NIO, le constructeur de voitures électriques peine à s’en sortir depuis ces rumeurs. L’entreprise cote à Wall Street et perd 30 % depuis le 8 février dernier.

En début d’année, pas moins de 35 entreprises chinoises avaient aussi été bannies de la Bourse de New York. Parmi elles, les trois principaux opérateurs de télécommunication : China Mobile, China Telecom, et China Unicom Hong Kong.

Par le passé, ces restrictions provenaient de décision américaine avec le président Donald Trump en place au pouvoir. À l’époque, des diplomatiques chinois expliquaient à Reuters qu’ils avaient « l’espoir que l’élection de Joe Biden contribuera à apaiser les tensions entre les deux pays ».

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