« Le futur du jeu vidéo n’est pas dans une console ». C’était le slogan de Stadia lors de son annonce en mars 2019. Visiblement, le futur du jeu vidéo ne sera pas chez Google non plus. Après un lancement raté, et trois années de souffrance, Google arrête les frais et annonce officiellement l’arrêt de Stadia, sa plateforme de streaming dédiée aux jeux vidéo.
Google Stadia : merci et au revoir
On le sentait venir depuis plusieurs mois, les signes étaient évidents. En février 2021, Google fermait sa division de développement de sa partie Gaming. Un mois plus tard, la firme ne cachait pas sa déception vis-à-vis du lancement et du non-succès de Stadia. En février 2022, Google commençait à nous faire comprendre que Stadia n’allait pas durer éternellement. Aujourd’hui, c’est officiel. Le service va s’arrêter totalement dès le 18 janvier 2023.
Pourtant, il y a quelques semaines, Google assurait tout le monde qu’il n’allait pas abandonner Stadia. Mais visiblement, les choses peuvent vite changer dans l’industrie du jeu vidéo. Dans un communiqué de presse officiel publié sur le site de Google, Phil Harrison, le vice-président et directeur du projet Stadia confirme la nouvelle. Il explique avoir pris « la difficile décision de réduire progressivement le service de streaming de Stadia », car le service est un échec. Plus précisément, il indique que la plate-forme n’a pas « attirer autant d’utilisateurs que ce qui était anticipé ».
Google s’engage à rembourser la totalité des joueurs ayant acheté des jeux à l’unité sur la plate-forme. Ces derniers seront remboursés d’ici à la fermeture du service en janvier.
Il s’agit du troisième gros projet de Phil Harrison qui se solde par un échec. En 2006, c’était lui à la tête du projet « PS3 » chez Sony. À ce jour, c’est la seule console de salon de PlayStation qui n’a pas dépassé les 100 millions d’unités vendues à la fin de sa génération. Le lancement de la machine fut raté et Phil fut rapidement remplacé.
En 2013, c’est également lui qui gère le projet « Xbox One » chez Microsoft aux côtés de Don Mattrick. Là encore, la communication et le lancement furent catastrophiques et très vite Phil Spencer a pris la relève.
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