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Google va revoir ses algorithmes pour mieux lutter contre les arnaques

Le géant de la Tech veut lutter contre une pratique en vogue qui est très dangereuse pour les victimes.

Tout est parti d’un article du New York Times sur une technique utilisée par des escrocs en ligne pour extorquer leurs victimes. Concrètement, ces derniers créent des sites web dans le but de diffamer une personne en l’accusant à tort de tous les maux : tricheurs, prédateurs, voire pédophiles… De sorte que lorsque l’on tape son nom sur Google, une des premières réponses est la page en question. Pour s’en sortir, les internautes sont alors contraints de payer des milliers de dollars aux malfaiteurs.

Google intervient pour mettre fin à ces abus

Alerté par cette enquête, Google a décidé d’agir en annonçant une modification de ses algorithmes. Un mouvement plutôt rare de la part de l’entreprise qui préfère en général ne pas intervenir dans les résultats.

Concrètement, le moteur de recherche a établi une liste de victimes connues qui ont signalé ce type de manœuvre à la société. Il va appliquer des mesures de protection spécifiques pour éviter que cela ne se reproduire à l’avenir. Puis, en s’appuyant sur ces cas particuliers, Google entend nourrir son IA pour que ces changements s’appliquent à tous.

Dans un communiqué Pandu Nayak, vice-président de la compagnie en charge de la qualité des recherches explique à ce sujet :

Au fil des ans, notre approche de l’amélioration des problèmes de qualité dans le classement des recherches a été cohérente : nous ne cherchons pas à “réparer” les requêtes individuelles, mais nous prenons ces exemples et cherchons des moyens d’apporter des améliorations algorithmiques générales.

Si le moteur de recherche a pris l’habitude de ne pas trop intervenir dans les résultats, il s’est mis à le faire davantage, notamment depuis la mise en place de la procédure du droit à l’oubli au sein de l’Union européenne en 2014.

Rappelons aussi que Google planche actuellement sur de nouveaux modèles visant à changer la façon dont ce service fonctionne. L’idée serait d’utiliser un modèle de langage tel que GPT-3 mais en bien plus avancé. Les utilisateurs pourraient poser une question et l’outil serait en mesure de leur répondre directement en croisant différentes sources.

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Par : Opera
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