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Ils partent d’un restaurant sans payer, le patron affiche leur photo sur Facebook

Des petits filous ont quitté un restaurant sans payer la note. Ils sont tombés sur plus malin qu’eux.

Ces huit clients du Golden Pub, brasserie de Saint-Quentin (Aisne), se souviendront de leur tentative de resto-basket. Jeudi dernier, pensant jouer un mauvais tour au restaurateur (ou faire quelques économies), ces petits malins ont quitté le restaurant sans payer. Mal leur en a pris.

Équipé de caméras, le patron du restaurant dispose d’une photographie des huit fuyards. Plutôt que de saisir la justice, il a préféré leur laisser une seconde chance… en affichant leur photo sur le réseau social Facebook.

Affichés sur Facebook

Dans sa publication le restaurateur n’affiche pas les clients à visage découvert. Il a recouvert leur visage de l’émoji « caca » et accompagne la photographie d’une légende sans équivoque :

Quel dommage que vos parents et vos proches puissent vous identifier sur nos réseaux (qui sont assez fournis localement hein, tout de même) et se rendent compte que finalement, vous méritiez bien vos identifications en tant que petits cacas. Parce-que oui, sous les petits cacas, on voit clairement vos visages, et nous diffuseront bien sûr largement ces derniers sur les dits réseaux. Et on espère bien que cela pourra servir aussi à nos collègues de la restauration et du bar, ou à d’autres commerçants, à grave se méfier de vous.

On vous avait prévenu. Par ailleurs, le gérant indique que « non le resto-basket n’est pas quelque chose de ‘cool’, ni de ‘marrant’. Comme tout vol, vous mettez des personnes en galère par votre égoïsme et votre inconsideration » adresse-t-il aux clients. Il a donc laissé deux jours aux fuyards pour venir régler « leur grosse ardoise ».

Passé ce délai, il promet de déposer « une plainte » contre les clients concernés car la « magie des réseaux et de l’informatique » lui a permis de récupérer « toutes les données » sur les fuyards conclut-il.

La publication datant de vendredi dernier, le délai pour payer était donc fixé à dimanche. Le restaurateur n’a pas complété sa publication pour raconter la fin de son histoire. On ne sait donc pas si les voleurs sont venus effacer leur ardoise.

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Par : Facebook, Inc.
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