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La mission Artemis vient de franchir un premier cap crucial

La NASA vient de confirmer que la première manoeuvre du module Orion avait eu lieu, sans problème majeur pour le moment.

Il était 7 heures du matin en France quand Artemis 1 et la fusée SLS ont pris leur envol ce mercredi. Voilà maintenant plus de 24 heures que la fusée tourne en orbite autour de la Terre. Le petit module à son sommet est désormais seul et Orion doit utiliser ses moteurs pour prendre la direction de la Lune.

Dans une annonce officielle, la NASA vient de confirmer que le module lunaire avait correctement effectué sa première modification de trajectoire. Grâce à cette nouvelle poussée, le module devrait réussir à s’arracher de la gravité terrestre et faire route vers la Lune.

La Lune au bout du chemin

Une première étape dans cette mission Artemis 1 qui signe le début des choses sérieuses pour les ingénieurs de la NASA. Le stress du décollage étant derrière eux, ils doivent maintenant s’assurer que le module suive bien sa trajectoire avant de venir se placer en orbite autour de la Lune.

Une fois au plus près de notre satellite, le petit module Orion en fera une fois et demie le tour, profitant de sa force gravitationnelle pour se « catapulter » vers la Terre. Si le plan de la mission est bien établi, la NASA n’en est pas là, et Orion a encore des milliers de kilomètres à parcourir avant de retrouver les hautes couches de notre atmosphère terrestre.

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La NASA vient de confirmer le bon déroulement de l’étape 7 visible ci-dessus © NASA

Aujourd’hui la NASA, ainsi que l’ESA (agence spatiale européenne) ont confirmé qu’Orion avait mené à bien un allumage des moteurs de 18 minutes permettant de corriger la trajectoire du petit appareil en direction de la Lune.

Pousser Orion dans ses retranchements

En plus de ce tout premier allumage des moteurs d’Orion, la NASA annonce avoir réussi à faire fonctionner les quatre panneaux solaires de l’appareil. Artemis 1 est une mission cruciale pour cela. Elle doit permettre à la NASA de connaître sur le bout des doigts le fonctionnement de son nouveau module.

Et pour cause, la prochaine fois qu’Orion se retrouvera dans les airs, quatre vies humaines seront à l’intérieur du vaisseau. L’agence spatiale américaine ne peut donc laisser aucune place au doute ou à l’incertitude. Elle a déjà annoncé qu’elle allait réaliser de nouveaux tests dans les prochains jours pour vérifier que le module réponde correctement dans tous les cas de figure.

Artemis 1 : le commencement

Artemis 1 est la première d’une séquence de trois missions qui ont pour but de renvoyer des hommes sur la Lune. Avec Artemis 2 un équipage de quatre personnes devrait survoler la Lune sans s’y poser et rentrer sur Terre après plusieurs orbites autour de notre satellite. Artemis 3, prévu pour 2025, est sans aucun doute la mission la plus importante.

Au cours de ce vol deux personnes, vraisemblablement une femme et une personne de couleur vont prendre la direction du sol lunaire et fouler notre satellite pour la première fois depuis 1972. L’objectif pour la NASA sera ensuite, si les financements le permettent, de réaliser un vol par an autour de la Lune pour y construire une station spatiale en orbite : Gateway.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Eh bien…on a l’impression quele journaliste y connaît pas grand chose. Orion ce n’est pas une petite chose c’est juste la capsule qui sera le lieu de vie des astronautes. Le module lunaire c’est le module de service qui contient à la fois moteur et tout ce qu’il faut pour la vie des astronautes. Bref article nul et hyper mal renseigné.

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