Avec l’arrivée du New Space ou encore l’émergence de programme comme Artemis, la conquête et l’exploration spatial semble deux choses plus accessibles que jamais. Mais si la NASA vise pour le moment seulement la Lune, les intentions de l’agence spatiale américaine sont toutes autres, comme le montre cette vidéo pour le moins futuriste produite par l’agence américaine. Les récents vols de Richard Branson le 11 juillet et de Jeff Bezos le 20 ont permis de rendre le voyage spatial encore plus accessible qu’il ne l’était.
Mais dans sa vision très futuriste la NASA part du principe que se rendre sur la Lune sera aussi commun que de traverser l’Atlantique aujourd’hui ou de se rendre en Chine. Un voyage de quelques heures, qui pourrait permettre de se balader à travers le système solaire comme nous voyageons déjà aux quatre coins de notre planète. Si cette petite vidéo n’a pas pour but de montrer comment techniquement la NASA compte s’y prendre pour se rendre sur les lunes de Saturne ou à la surface de Mars, la vidéo envisage tous ses voyages, et nous montre à quoi le monde pourrait ressembler dans plusieurs siècles.
Aller au delà du système solaire
En plus des planètes et différentes Lunes de notre système solaire la NASA ne s’arrête pas là et elle propose de poursuivre le voyage au delà de la ceinture de Kuiper, une partie de notre ciel composé d’astéroïdes en tout genre et de toute taille qui sert de barrière commune pour définir les limites du système solaire. Dans ce futur hypothétique, la NASA nous amène jusqu’aux exoplanètes HD 40307g, connue pour être une super-Terre et Kepler 16b, une exoplanète distante de nous de “seulement” 200 années-lumières et qui se trouve dans la zone habitable de son étoile (ni trop proche ni trop loin).
La vidéo se termine avec deux autres exoplanètes bien plus proches de nous : 55 Cancri e et GJ 357 d éloignées de nous de respectivement 40 et 31 années lumières. Ces “voisines” à l’échelle de l’Univers se trouvent toutes les deux dans la zone habitable de leur étoile respective, mais rien n’assure qu’elles puissent être colonisées. En effet, la première d’entre elle est très chaude, plus de 250 degrés et elle pourrait n’être que gazeuse, une sorte de Neptune brulante selon les chercheurs de la NASA.
En ce qui concerne GJ 357d, cette dernière serait six fois plus lourde que la Terre avec une température de surface négative, autour des -60 degrés. Potentiellement habitable, sa découverte très récente (2019) ne nous permet pas d’en savoir beaucoup à son sujet pour le moment.
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