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Le patron qui a licencié 900 salariés sur Zoom est au coeur d’une nouvelle controverse

Le karma rattrape le dirigeant de Better.com…

En décembre dernier, à quelques jours de Noël, le dirigeant de la startup Better.com licenciait 900 salariés pendant un appel vidéo sur Zoom. Une manière de faire brusque et antipathique qui avait défrayé la chronique il y a quelques mois. Mais on récolte ce que l’on sème, n’est-ce pas ? C’est en tout cas ce qu’on dit et il semblerait que c’est ce qui est en train de se passer pour Vishal Garg.

C’est l’hécatombe chez Better.com

Il est aisé d’imaginer que Vishal Garg ne passe pas une bonne année 2022. Alors que sa startup Better.com, spécialisée dans le prêt hypothécaire, était érigée au rang de meilleure entreprise en 2020 et en 2021 sur LinkedIn, les choses se compliquent il y a six mois.

En effet, au cours d’une réunion Zoom, 900 salariés apprennent, avec stupeur, qu’ils sont licenciés avec effet immédiat. En fin d’année 2020 déjà, ce dirigeant était pointé du doigt par Forbes pour avoir reproché à des salariés d’être “trop lents” et d’être “une bande de dauphins idiots”. Mais le vent semble avoir tourné pour Vishal Garg. Sarah Pierce, une ancienne vice-présidente chargée des ventes et des opérations, l’accuse d’avoir trompé ses investisseurs.

Better.com prépare depuis plusieurs mois son entrée en bourse via une SPAC, ce qui lui permettrait d’être valorisée à plus de 7 milliards de dollars. Le problème, c’est que Sarah Pierce affirme que Vishal Garg a présenté des résultats et des perspectives erronés afin de ne pas perdre l’accord de fusion. En effet, il craignait que la situation financière réelle de l’entreprise et son image mise à mal par la controverse effraient les investisseurs. Ainsi, il aurait déformé la réalité.

Toujours selon l’ancienne vice-présidente, ses préoccupations à ce sujet lui auraient valu d’être gentiment poussée vers la sortie en début d’année. Ainsi, Sarah Pierce demande une indemnisation financière de la part de l’entreprise de Vishal Garg. Du côté de Better.com, l’avocat de la startup affirme que ces accusations sont infondées. Reste à voir ce qui adviendra de cette affaire mais une chose est sûre, Better.com a connu de jours meilleurs.

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