« Préparez-vous ! Votre président préféré vous rejoindra bientôt ! ». Donald Trump a posté son premier message sur sa nouvelle plateforme Truth Social. Rappelons que l’ancien président a été banni de la plupart des grands réseaux sociaux dans la foulée de l’intrusion violente au sein du Congrès américain le 6 janvier 2021 par ses partisans.
Time for some Truth!!! pic.twitter.com/jvyteDb5gW
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) February 15, 2022
Depuis lors, le milliardaire est très absent des discussions en ligne et il tente donc un comeback avec ce lancement. Truth Social est ainsi disponible depuis cette semaine pour 500 bêta-testeurs. Le service, qui se présente comme un champion de la liberté d’expression, comprend pourtant des conditions d’utilisation qui ont de quoi surprendre. Il est en effet interdit pour les internautes de « dénigrer » ou « ternir » le camp de l’homme d’affaires ainsi que le réseau social lui-même.
Des débuts très difficiles pour le réseau social de Donald Trump
Pour l’heure, Truth Social essuie les plâtres et tente de corriger les bugs. Son directeur général Devin Nunes, qui a promis qu’elle sera lancé auprès du grand public d’ici fin mars, demande aux premiers utilisateurs de « faire des captures d’écran de tous les problèmes » et de les faire remonter aux équipes techniques.
Pour le reste, le site n’intègre que des utilisateurs conservateurs et des proches de l’ancien président triés sur le volet. Ceux qui ont pu y accéder rapportent que son interface ressemble à s’y méprendre à celle de Twitter. On peut répondre, partager, et liker les publications. La seule différence tient pour l’heure du vocabulaire utilisé. Les posts ne sont pas des tweets mais des « truths » (vérités en Français).
Rumble’s very first Truth, powered by Rumble video and cloud technologies 🔥 pic.twitter.com/sFuNCi2d3f
— Rumble – 🏴☠️ $RUM (@rumblevideo) February 15, 2022
En tout cas, le lancement de ce nouveau réseau social n’est pas de tout repos. Dès sa présentation, la plateforme a été infiltré par des trolls qui s’en sont donnés à cœur joie pour décrédibiliser le projet. Truth Social a aussi dû faire face à des accusations de la part de Mastodon. Le service aurait en effet copié son code source sans respecter les conditions d’utilisation de sa licence libre.
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