Vendredi, Uber a publié un rapport concernant la sécurité de ses trajets, ce dernier révèle qu’en 2018, près de 3000 agressions sexuelles ont eu lieu pendant les trajets rien qu’aux États-Unis. Ce même jour, à la fermeture des marchés les actions de l’entreprise ont chuté de 2,7%, terminant ainsi la journée à 27,88 dollars. La capitalisation boursière de Uber est donc passée à 47,5 milliards de dollars.
En jouant la carte de la transparence, Uber s’est tiré une balle dans le pied. Selon son étude sur la sécurité, l’entreprise révèle quelle a reçu précisément 3045 plaintes d’agressions sexuelles lors de ses trajets en 2018, ainsi que 2936 en 2017. L’année dernière, 235 rapports concernent des viols, contre 229 en 2017. Le milliers d’autres plaintes concernent d’autres agressions allant d’attouchements, de baisers ou encore de tentatives de viol. Sans cautionner ces chiffres, il est tout de même important de les remettre dans le contexte. Entre 2017 et 2018, Uber déclare une moyenne de 3,1 millions de trajets quotidiens rien qu’aux États-Unis, soit plus d’un milliard de courses sur an.
Le principal concurrent de Uber est également concerné par cette problématique. En effet, Lyft vient justement d’être poursuivi en justice par 20 femmes qui prétendent avoir été violées, ou agressées sexuellement par des chauffeurs de la société.
Cette insécurité ne se concentre pas seulement aux États-Unis, nos confrères de chez Konbini ont partagé la semaine dernière le témoignage d’une femme qui a été victime d’un viol alors quelle rentrait de soirée en Uber.
“Je rentre chez moi la culotte descendue… ”
Après une soirée, Anaïs commande un Uber pour rentrer en sécurité. Sur le trajet, son chauffeur va la violer.Aujourd’hui avec d’autres victimes, elles témoignent avec #UberCestOver pic.twitter.com/imNgNhyETV
— Konbini news (@konbininews) December 2, 2019
Suite à la tournure des événements, le CEO de Uber Dara Khosrowshahi a tweeté pour présenter ses engagements et les décisions qu’il s’apprête à prendre avec ses équipes pour pallier à ces situations. Il écrit : “Faire ce qu’il faut, c’est compter, affronter et prendre des mesures pour mettre fin aux agressions sexuelles. Mon coeur est avec chaque victime de ce crime trop envahissant. Notre travail ne sera jamais terminé, mais nous faisons un grand pas en avant aujourd’hui.”
Doing the right thing means counting, confronting, and taking action to end sexual assault. My heart is with every survivor of this all-too-pervasive crime. Our work will never be done, but we take an important step forward today. https://t.co/i8W1fpiU97 (1/3)
— dara khosrowshahi (@dkhos) December 5, 2019
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-2,78 % une chute libre ? Non mais sans déconner !
Et cette révélation étonne..?
Un Uber n’est pas pro , en gros une femme monte dans la voiture d’un parfait inconnu qui peux faire “job” facilement.
C’est malheureux mais rien de surprenant que cela attire des tarés.