Verkada est une société spécialisée dans la conception de caméras de surveillance reconnue, et utilisée par de nombreuses sociétés comme Tesla ou Cloudfare, mais également par de nombreux établissements bancaires, des hôpitaux, et même des prisons. Le problème c’est qu’une telle popularité auprès de si grandes sociétés pousse les hackers à se challenger toujours plus pour parvenir à pirater le système. C’est malheureusement ce qu’il s’est passé récemment, Verkada a été victime d’une cyberattaque de grande envergure qui a permis aux assaillants de prendre le contrôle des caméras dans divers lieux.
Quelles sont les motivations de ces hackers ?
En tout, la société explique que plusieurs dizaines de milliers de ses caméras installées dans les locaux Tesla, des banques, des écoles, des prisons, et bien d’autres endroits, ont été piratées. Les hackers fiers de cette attaque n’ont pas hésité à récupérer les vidéos pour les publier sur Twitter en ajoutant des légendes comme : “Vous vous êtes déjà demandé à quoi ressemble l’intérieur d’un entrepôt de Tesla ? ». Twitter qui depuis a banni les comptes affiliés au groupe APT-69420 Arson Cats, qui publiaient ce genre de messages.
Un porte-parole de Verkada a confié à l’AFP : “Nous avons désactivé tous les comptes d’administrateurs internes pour empêcher tout accès non autorisé. Notre équipe de sécurité interne et notre partenaire externe sont en train d’enquêter sur la taille et l’étendue de ce problème, et nous avons notifié les forces de l’ordre”.
Les motivations de ces hackers semblent assez claires. Tillie Kottmann, un ingénieur identifié comme appartenant au groupe APT-69420 Arson Cats, a déclaré sur Twitter avant de se faire bannir : “Et si on mettait tout simplement fin au capitalisme de surveillance en deux jours ?”. Quoi qu’il en soit, cette cyberattaque devrait considérablement entacher l’image de Verkada et démontre surtout les risques du cloud dans ce genre de situation. Une enquête est désormais ouverte pour tenter d’en apprendre davantage et surtout savoir si ces hackers ont pu ou non dérober des informations personnelles.
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