Au début de la pandémie de coronarivus, en mars 2020, il a fallu s’adapter. Vite. Ainsi, le télétravail s’est immiscé dans notre quotidien pour devenir une norme. Alors que la vie reprend son cours normal depuis plusieurs mois maintenant, ce mode de travail est resté une habitude dans beaucoup d’entreprises au regard de ses nombreux avantages. Cependant, à en croire une étude d’Allianz Trade, les salariés européens commencent à se lasser du télétravail.
En avons-nous marre du télétravail ?
S’il y a bien eu un avantage à la pandémie (eh oui, il faut toujours voir le verre à moitié plein), c’est qu’elle a permis la banalisation du télétravail. Travailler à distance comprend plusieurs avantages, à la fois pour le salarié et pour son employeur. Des études ont, ainsi, mis en lumière le boost de productivité du télétravail. L’autonomie qu’offre le télétravail permet, aussi, à de multiples salariés de se sentir mieux dans leur job et d’être plus efficaces.
Cette manière de travailler permet, également, de gagner du temps, de l’énergie et même de l’argent. En effet, vous ne perdez plus de temps sur la route entre votre domicile et votre bureau, vous réduisez vos coûts de transport par la même occasion et vous profitez d’une flexibilité horaire bien agréable. Si vous avez envie de lancer une machine à laver entre deux tâches, c’est possible.
Mais après deux ans, les limites du télétravail se font sentir, à en croire l’étude d’Allianz Trade. Chez les répondants allemands et italiens, l’envie de télétravailler est en train de baisser. Elle est passée de 25 à 20% chez nos confrères outre-Rhin depuis l’année dernière tandis que la baisse est moindre chez nos amis italiens. Chez nous, c’est l’inverse : la part de salariés ayant envie de travailler à distance a légèrement augmenté. Mais elle reste bien faible par rapport à nos voisins.
Si les avantages sont toujours là, les défis liés au télétravail sont de plus en plus mis en avant par les salariés. Nombre d’entre eux admettent que travailler à distance n’est pas toujours facile. Ils déplorent, surtout, le manque de lien social et une barrière floue entre la vie privée et la vie professionnelle. Ces deux inconvénients sont deux fois plus cités cette année qu’en 2021. Parmi les autres inconvénients du télétravail selon les salariés européens interrogés par Allianz Trade, on note une augmentation du stress, un lieu de travail souvent inadapté, le fait de jongler entre le travail et les tâches domestiques ou encore le sentiment de perdre en productivité si leur équipement n’est pas à la hauteur.
Lire aussi – Les 5 inconvénients du télétravail pour les salariés (selon les salariés)
D’après l’étude, le manque de lien social du télétravail réduit les chances de promotions ou d’apprentissage et crée des inégalités entre les salariés à distance et ceux qui sont au bureau. De plus, cela peut mettre en difficulté les salariés moins à l’aise à la technologie ou n’ayant pas un bon accès à internet. Ces derniers pourraient être laissés sur la touche à l’avenir.
Si le télétravail continue de satisfaire de nombreux salariés, ce dernier a montré ses limites. En somme, la lune de miel semble terminée. Entre de nombreux avantages et autant d’inconvénients, les entreprises doivent réussir à s’adapter pour le bien-être de leurs salariés. Et c’est peut-être ce qui est le plus compliqué.
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J’y vois comme une fable de la part de ceux qui sont contre le télétravail.
Je ne pense pas que les gens aient envie d’arrêter le télétravail, bien au contraire c’est devenu un critère dans la recherche d’emploi.
Bien entendu, on ne parle pas de full télétravail mais plutôt de travail hybride : ce qui permet de ne pas casser totalement le lien social, et tout le reste. Après tout demande de la discipline, que ce soit coté employé qu’employeur…
C’est quand même simple!! chacun fait ce que bont lui semble!!! Le télétravail n’est pas une obligation donc ceux que cela dérange peuvent retourner au bureau tous les jours et fichez la paix à ce qui se sentent bien en télétravail!!!! Y A D AUTRES PRIORITÉS A RÉGLER
Bien au contraire, certains pleurent pour être en télétravail, c’est leurs N+ qui font barrage et qui montrent ainsi leurs limites managériales.
C’est un critère d’embauche qui permet de ne plus perdre du temps de vie dans les bouchons.
Article orienté, biaisé et absolument pas sourcé, vous tirez des conclusions sans même indiquer les résultats exacts ou même approximatifs. Vous ne faites que relayer un sondage mené en interne et indiquer que ce sondage fait foi pour toute l’Europe et pour tout type d’entreprises…
Dans les faits : Le télétravail est un outil génial pour sa productivité, sa santé mentale/physique et pour la sobriété énergétique (surcharge des transports en commun, bouchons, utilisations des locaux, etc…).
Les entreprises ne peuvent pas être dans le déni vis-à-vis du télétravail. La raison est simple : le marché est tellement tendu dans certains domaines : Les profils fuient les entreprises qui ne proposent pas de remote !
Le télétravail nécessite cependant d’avoir un environnement informatique qui est adapté pour celui-ci (Outils collaboratifs, services robustes et fonctionnels pour télétravailler).
Je travaille chez Allianz Trade, je peux dire que le top management fait plus barrage au télétravail qu’il ne l’encourage… Que l’on parle de l’environnement informatique (communication, email, bureautique) pour travailler de chez soi, de son modèle de management qui préfère voir ses salariés à la Tour plutôt que chez eux, ou encore que l’on parle des convictions vis-à-vis du télétravail que porte sa CEO en interne -> Ce n’est pas un modèle qu’elle défend et qu’elle veut avoir dans son entreprise -> Vous aurez 2j par plus