Il faut bien le reconnaître : Apple fait de temps en temps de gros efforts de R&D qui finissent par payer. Tout le monde n’était pas aussi bien placé que la firme à la pomme pour développer ses propres puces pour aller concurrencer Intel et AMD. Apple l’a pourtant fait, et avec brio. Il faut dire que la firme s’est retrouvée bon gré mal gré dans l’industrie des semi-conducteurs à cause du succès des iPhone.
De génération en génération, les puces “A” basées sur une architecture ARM, ont toujours été remarquées pour leurs performances incroyables que ce soit en terme de calcul brut ou d’efficience énergétique. Apple a sans conteste une longueur d’avance en la matière sur tous ses concurrents d’environ un ou deux ans. Et au lieu de se combler, le fossé semble se maintenir, voire, parfois, se creuser.
Grâce à sa puce M1, Apple perce à nouveau sur le marché des ordinateurs
L’excellence du silicium qu’Apple utilise dans ses smartphones devait naturellement finir un jour par se décliner sur les Mac. La question était moins de savoir si cela arriverait, mais quand. Or, le passage aux puces M1 a fait date. Non seulement à cause de leurs performances jamais vues dans l’industrie – elles sont les seules à concentrer autant de puissance de calcul tout en proposant des performances énergétiques inouïes – mais aussi à cause des usages qu’elle permet et du symbole inquiétant que cette décision stratégique représente pour les fondeurs historiques.
Les Mac M1 fonctionnent mieux que leurs équivalents Intel beaucoup plus chers. Ils vont plus vite, et les MacBook proposent désormais des chiffres d’autonomie qui ont du mal à trouver écho sur des PC concurrents. Et ce, avec des tarifs étonnamment compétitifs pour une marque comme Apple. Du coup il ne surprendra personne d’apprendre qu’Apple est en ce moment en train de réaliser une belle percée dans les ordinateurs. Au second trimestre 2021, Apple n’avait jamais vendu autant d’ordinateurs avec plus de 6 millions d’unités.
Vous vous en doutez, 90% de ces macs étaient dotés d’une puce M1 – un ultime affront pour Intel dont les puces équipent encore certains Mac haut de gamme. Les livraisons d’ordinateurs ont ainsi grimpé de 15% d’une année sur l’autre. Un soubresaut assez remarquable alors que les ventes de Mac progressaient plutôt laborieusement ces dernières années.
A en croire l’analyste Brady Wang de Counterpoint : “le M1 satisfait l’essentiel de la demande générale. Cependant, il faut souligner que ce n’est pas seulement un remplacement des CPU Intel, mais un composant qui permet à Apple de développer de nouvelles applications et créer des écosystèmes dans lequel il est le seul maître à bord”.
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Et le chercheur d’ajouter : “Les Mac M1 peuvent aider Apple à augmenter ses marges en augmentant les ventes de Mac en magasin tout en diminuant les dépenses de production”. Pensez-vous que Apple va s’imposer dans le podium des plus gros vendeurs d’ordinateurs dans le monde dans les prochaines années ? Partagez votre avis dans les commentaires.
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