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Malgré les critiques, la NASA assure que tout se passe “mieux que prévu”

La NASA vient de faire entrer le module Orion d’Artemis 1 en orbite autour de la Lune. Une grande partie du travail reste pourtant à faire.

Les craintes étaient grandes mercredi dernier lors du décollage de la fusée SLS, marquant les premiers instants du programme Artemis. Si les ambitions de la NASA sont grandes, le risque de déconvenue est lui aussi immense face à tant de nouveautés. L’agence spatiale américaine ne s’est pas lancée un tel défi depuis Apollo.

Mais aujourd’hui, l’anxiété semble avoir quitté Houston et le centre de contrôle. Lors d’un point de presse vendredi, Jim Geffre, responsable de l’intégration des véhicules, a assuré que « tous les systèmes dépassent les attentes ». En ce moment même, Orion a commencé sa première orbite autour de la Lune. Le module devrait en faire un tour et demi avant de revenir vers la Terre.

Artemis 1 : objectif Lune

Après un voyage de plus de 300 000 kilomètres, la NASA rentre donc dans la troisième partie de sa mission : le survol lunaire. L’objectif sera de tester les différentes fonctionnalités du vaisseau au cours de son orbite. Si tout se passe bien à l’issue de cette mission, Orion pourra supporter une présence humaine à bord. La mission Artemis 2 accueillera 4 astronautes à bord au printemps 2024.

Le passage en orbite autour de la Lune a commencé depuis quelques heures, Jeff Radigan, directeur de vol sur cette mission, a assuré que le module allait passer devant « plusieurs sites d’atterrissage d’Apollo ». Dans quatre jours, Orion devrait utiliser une nouvelle fois ses moteurs pour ajuster son orbite.

Orion : l’heure du retour à la maison

Cette nouvelle manoeuvre éloignera le vaisseau de la Lune. Une fois en orbite lointaine, la NASA réalisera un troisième et dernier ajustement. Il permettra à Orion de sortir de la sphère d’influence de la Lune et reprendre une trajectoire linéaire en direction de la Terre.

Lors du retour, qui devrait commencer en fin de semaine prochaine, la NASA réalisera encore des corrections de trajectoires mineures. L’objectif est d’arriver avec le meilleur angle possible dans l’atmosphère terrestre pour ralentir ce qui restera du module.

Le retour sur Terre est une partie très critique de la mission. Le bouclier thermique a été conçu spécialement pour cette partie du vol. Il doit protéger le reste du module des frottements de l’air et ralentir la capsule au cours de sa descente. La rentrée dans l’atmosphère s’effectuera aux alentours des 40 000 km/h. À une telle vitesse, l’échauffement du bouclier thermique atteindra les 2800 °C.

Le « black out » : l’ultime épreuve pour la NASA

À une telle température, la matière enterrera dans un quatrième état. Sous cette forme, elle va créer des interférences entraînant un « black out » des radios-communications entre la capsule et le centre de contrôle de Houston.

Une fois à quelques milliers de mètres de la surface, les parachutes s’ouvriront et la capsule viendra se poser à 35 km/h dans l’océan Pacifique. La capsule sera alors repêchée et les conditions de son retour sur Terre seront étudiées par les scientifiques de la NASA.

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