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N26 reconnait ses erreurs, à commencer par la crypto

Echec de la stratégie d’internationalisation, difficultés avec le régulateur, virage crypto… Le co-fondateur de la start-up allemande reconnait ses torts.

Dans une interview à nos confrères du Financial Times, le co-fondateur et dirigeant de la néo-banques N26 a fait son mea culpa. Max Tayenthal a dressé le bilan de la start-up sur les dernières années, reconnaissant volontiers avoir fait quelques erreurs de parcours. Il espère toutefois rattraper cela dès l’année 2022 avec la sortie de nouveaux produits.

Dans un écosystème ultra-concurrentiel où les valorisations atteignent des records, N26 fait face à de nombreux obstacles. Entre le régulateur allemand qui impose des limites drastiques, la révolte des français qui voient leur compte être fermé sans préavis ou encore l’échec de son expansion américaine, la fintech se devait de prendre du recul pour mieux envisager 2022.

Une idée intelligente

Dans un échange très transparent avec le FT, Max Tayenthal a mis les choses à plats. “Aurions-nous dû nous concentrer à développer une activité crypto plutôt que de se lancer aux Etats-Unis ? A posteriori oui, ça aurait été une idée intelligente”, doit-il reconnaitre. Il regrette également avoir voulu “planter son drapeau” dans trop de pays plutôt que de se concentrer sur son offre.

Il fait une allusion à son rival direct, Revolut, qui a misé sur la crypto pour attirer des millions de nouveaux utilisateurs et doper son chiffre d’affaires. Sur l’année 2020, le trading de crypto-monnaies lui aurait assuré des revenus d’environ 40 millions de livres sterling (48m€). Avec ces chiffres, la fintech britannique a levé en juillet dernier pas moins de 500 millions de dollars pour une valorisation à plus de 33 milliards, soit 3 fois plus que N26.

Comme annoncé il y a quelques mois, N26 travaille actuellement à mettre en place une offre autour des crypto-monnaies. Celle-ci devrait être disponible au courant de l’année, après quoi la startup promet d’arriver avec une offre sur le trading d’actions. Développer la gamme de produits, Max Tayenthal en a fait son projet : “nous voulons et nous devons vraiment étoffer notre univers produits”.

Une introduction en bourse en vue ?

Alors que les rumeurs sur une éventuelle introduction en bourse circulent depuis des mois, le co-fondateur est encore une fois transparent. Il annonce que la start-up serait prêt pour un listing “dès la fin de cette année” mais qu’un tel scénario n’était pas la seule option sur la table.

Il s’interroge “est-ce le bon moment de s’ouvrir au public quand on a toujours autant d’argent sur le compte ?”. En octobre dernier, la pépite allemande communiquait sur une levée de 800 millions de dollars – malgré ses difficultés avec le régulateur allemand.

Depuis le scandale Wirecard, la BaFin surveille son écosystème fintech de près. Face au manque de moyens et d’efficacité dans la lutte contre le blanchiment d’argent, il a restreint N26 dans sa politique d’acquisition de nouveaux clients. Depuis plusieurs mois, la néo-banque est contrainte de limiter à 50 000 le nombre de nouveaux clients par mois. Alors qu’elle en recrutait en moyenne 170 000 par mois auparavant, cette décision lui parait difficile… mais acceptable. Le dirigeant reste toutefois convaincu que la néo-banque parviendra à lever la sanction “d’ici à la fin de l’été”. Affaire à suivre.

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