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Pour retourner sur la Lune, la NASA a caché des frais exorbitants

Si la NASA prévoit de retourner sur la Lune d’ici 2024, la fusée avec laquelle elle souhaite emmener les astronautes semble accuser du retard, au même titre que la capsule Orion.

Pressée par l’administration Trump, la NASA a déclaré qu’elle souhaitait retourner sur la Lune en 2024, une échéance particulièrement ambitieuses au vu des efforts à fournir. De plus, un rapport réalisé par Government Accountability Office (GAO), un organisme d’audit du Congrès, tend à démontrer que l’agence spatiale accuse du retard et des surcoûts.

Pourquoi la NASA accuse du retard et des surcoûts ?

Dans son rapport, le Government Accountability Office (GAO) indique effectivement que la fusée Space Launch System (SLS), qui sera principalement construite par Boeing, prend du retard. Il était initialement prévu qu’un premier vol de cet appareil ait lieu en novembre 2018, une échéance qui n’a pas été tenue et qui a été repoussée en juin 2020.

Néanmoins, celle-ci paraît également de plus en plus difficile à tenir pour la NASA. Cette dernière avait d’ailleurs confié que la date butoir ne pourrait peut-être pas être tenue, mais elle n’avait pas donné de nouvelle date pour le premier vol de la fameuse fusée.

Selon le rapport, le Government Accountability Office indique que le lancement pourrait plus vraisemblablement avait lieu au mois de juin 2021, sachant qu’il est possible que la NASA soit confrontée à d’autres problèmes lors de l’assemblage de la fusée.

D’autre part, l’audit estime que la NASA n’a pas été transparente à propos de ses estimations des coûts concernant la fusée Space Launch System (SLS) et Orion, une capsule d’équipage. Le rapport aussure que : « La publication des coûts par la Nasa pour les programmes SLS et Orion n’est pas complètement transparente”, dénoncent les auditeurs publics ». En conséquence, l’augmentation de ceux-ci serait de 1,8 milliard de dollars par rapport à la base initiale, une hausse due à un transfert des coûts de la fusée vers des missions futures. Cela pourrait être dû à Boeing, qui aurait « sous-estimé le nombre de personnes nécessaires pour construire l’étage principal dans le temps disponible ». À l’origine, 100 personnes travaillaient sur ce projet, là où ce chiffre est finalement passé à quelque 250 personnes.

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