Alexa comme d’autres assistants vocaux est en ce moment dans une mauvaise passe. L’assistant vocal est l’une des cibles principales des coupes budgétaires qu’est en train de décider Amazon, sur fond d’une crise qui se ressent dans toute la Big Tech. On sait ainsi par exemple depuis octobre que Google a réaffecté du personnel de la division Google Assistant – notamment ceux chargés de l’implémentation de l’assistant sur des appareils tiers.
Mais Alexa devrait également voir ses équipes allégées dans les prochains mois. Il faut dire que la division Worldwide Digital chez Amazon (responsable du développement de l’assistant Alexa et des enceintes Echo), déçoit depuis longtemps la direction de la firme – y compris Jeff Bezos en personne. Lorsque Amazon a décidé de lancer Alexa et les premières enceintes Echo en 2014, la feuille de route était claire.
Amazon n’a jamais réussi à monétiser Alexa comme il le souhaitait
Ces enceintes devaient pousser les clients à commander davantage d’articles sur Amazon. Ce qui a d’ailleurs poussé la firme à proposer dès le départ ses enceintes à prix cassé – histoire d’occuper par la même occasion au maximum le terrain. Mais en réalité, la plupart des clients des enceintes Echo se sont surtout mis à utiliser l’assistant pour éteindre et allumer les lumières, changer la température de leur appartement ou encore demander de jouer les infos.
Un ex-employé Amazon explique à Gizmodo sous couvert d’anonymat : “Alexa est un échec colossal en termes d’imagination […] c’est une occasion ratée”. De fait la division n’a jamais su réellement se monétiser, trouver le concept qui pousse ses clients à réellement utiliser l’enceinte pour réaliser des achats. Du coup, les enceintes Echo semblent, en 2022, surtout générer des pertes sèches pour Amazon.
Ce qui inquiète c’est que la raison d’être même de ces assistants semble menacée. Ce qui devrait pousser Amazon (et Google) à mettre moins de moyens et avancer plus doucement ou remanier complètement l’expérience utilisateur, pour retrouver un angle plus facile à monétiser. Ce regard interne sur le succès relatif de Alexa éclaire en tout cas sur d’autres stratégies du secteur que l’on a pu voir ces dernières années.
On comprend mieux par exemple pourquoi Microsoft laisse tomber Cortana, ou pourquoi Apple se révèle finalement peu agressif comparé à Amazon et Google avec ses enceintes HomePod mini. Aussi utiles les assistants vocaux soient-ils pour les utilisateurs, ils n’en restent pas moins, pour l’heure, surtout, une occasion de gaspiller de l’argent pour les grands noms de la tech – faute de trouver une manière de les monétiser plus efficacement.
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Utilisateur d’enceintes Google et Alexa depuis un certain nombre d’années, j’avoue ne m’en servir que pour piloter mes lumières, écouter Spotify, créer des reveils ou minuteurs, demander la météo et de temps à autres la définition d’un mot ou expression pour mon fils.
Honnêtement, qui utilise Alexa pour commander sur Amazon? C’est un coup à commander un article trop cher car mis en avant ou sponsorisé alors que sur la même plateforme je pourrais le trouver bien moins cher.
I y a une règle d’or quand on on donne son opinion c’est celle de la considérer comme personnelle et ne jamais affirmer qu’elle est valable pour le reste des mortels. Je commande régulièrement avec Alexa. Aucun produit n’est mis en avant ou plus cher que les autres, les choix d’achats donc les votres sont exactement les mêmes que si vous étiez sur la plateforme donc si vous avez vu une cafetière que vous avez vu en ligne et que vous comptez l’acheter et que vous comptez l’acheter plus tard, vous la mettez dans votre liste d’achats (et non dans votre liste d’envie) et plus tard vous demandez à Alexa le contenu de cette liste. Vous faites votre choix et vous commandez, ce n’est pas plus compliqué que cela. il ne faut pas cherchez des complications là où il n’y en a pas.