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Singapour a un plan pour augmenter la sécurité informatique

En se basant sur les bonnes conduites internationales en matière de sécurité informatique, Singapour annonce un renforcement de sa cybersécurité.

À Singapour, on veut s’inspirer du Canada et du Royaume-Uni, eux qui se retrouvent dans des situations de cybermenaces aux problèmes similaires. En cette fin novembre, le gouvernement de la cité-État s’est engagé à améliorer la sécurité des données numériques du pays, en établissant de nouvelles mesures.

Au cours des huit derniers mois, un comité chargé de préparer ces nouvelles séries de mesures s’est inspiré des meilleures pratiques internationales en matière de sécurité informatique, pour préparer un plan qui « fera face aux défis futurs ».

D’ici à la fin 2021, 80 % des systèmes gouvernementaux seront renforcés dans leur sécurité « pour éviter les incidents de données, bien que ceux-ci ne pourront jamais être totalement éliminés », déclarait Teo Chee Hean, Premier ministre et ministre chargé de la sécurité nationale, qui présidait le comité.

Singapour veut augmenter sa sécurité informatique

Toute cette énergie et l’ambition provenant de la tête de l’État de Singapour n’arrive pourtant pas dans une période très adéquate. Ou plutôt, les multiples difficultés qu’a connues le pays ces derniers temps ont de quoi expliquer le nouveau plan stratégique de Singapour, devenant une urgence nationale.

Encore la semaine dernière, une agence du secteur public a été atteinte, et de nombreuses données personnelles d’utilisateurs étaient compromises. Il était temps que Singapour réagisse. Mais est-ce que ses efforts seront vraiment suffisants ?

Pour ce faire, Singapour vise à « améliorer la technologie et les processus pour protéger les données contre les menaces ; développer des compétences en matière de sécurité des données et ‘inculquer une culture de l’excellence’ autour du partage et de l’utilisation sécurisée des données entre agences gouvernementales », relataient nos confrères de Znet.

Les risques ne sont pas écartés

Certaines mesures que prendra le gouvernement exigeront une refonte en profondeur de certains systèmes informatiques. Singapour le sait, et annonce que cela prendra du temps. « Entre-temps, nous disposerons de processus et de mesures pour couvrir les risques », se rassurait le ministre d’État, Teo Chee.

Mais bien que le plan du pays devrait renforcer considérablement sa protection face aux cybermenaces et aux expositions des données personnelles, le gouvernement ne veut pas se leurrer. « Nous ferons tout notre possible pour réduire le risque de violation de données, mais nous ne pouvons pas éliminer complètement la menace » déclarait Teo, ajoutant que « lorsque de telles violations se produisent, nous les détectons et nous intervenons rapidement et efficacement pour limiter les violations et les dommages ». 

Restera un point sensible dans cette série de mesure. Pour pouvoir augmenter la sécurité de tous, le gouvernement a laissé entendre que le partage de données sera très important entre les utilisateurs numériques au sein du pays et les services de l’État. « Nous devons protéger la sécurité des données et préserver la vie privée des individus, sans pour autant entraver l’innovation numérique », expliquait le président du comité chargé d’examiner les bonnes pratiques internationales dans la sécurité informatique. Une déclaration qui compte néanmoins une part de flou, dans son exécution.

De l’importance de se doter d’un antivirus

A l’heure actuelle, face à un nombre grandissant d’exploits permettant de profiter de plusieurs fragilités du web, l’importance de se doter d’un antivirus sur son ordinateur est grandissante. Pour vous aider dans votre choix et répondre à vos interrogations, nous vous proposons de lire notre comparatif logiciel des meilleurs antivirus 2019.

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Par : Bitdefender

[ SOURCE ]

1 commentaire
1 commentaire
  1. C’est aux navigateurs, aux fournisseurs et distributeurs de bloquer quand il le faut[Erreur 521 ou TCP ou UDP], de faire du filtrage en whitelist plutôt que blacklist. Ça prend pas une gouvernance bien forte pour faire des règles, ça prend des gens pour les appliquer.

    Après la suspension dans une whitelist connue, tu demandes aux acteurs des règlements de nettoyage de ses serveurs infectés avant le rétablissement en whitelist ou tu demandes si la menace est encore omniprésente. C’est comme le réseau TOR FREENET et companie, tu le fais tomber 1 mois, pour un mois, c’est pas la mort … Ensuite, tu le redémarrera pour voir les erreurs de ce leurre informatique.

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