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Spendesk lève 100 millions d’euros et devient la 26ème licorne française

Le secteur de la fintech se porte décidément extrêmement bien.

C’est un début d’année extraordinaire pour la French Tech. Les levées de fonds et les bonnes nouvelles s’enchaînent si vite que l’on a tendance à perdre le fil. Après Back Market, Payfit, Ankorstore, ou encore Qonto, et Exotec, c’est désormais au tour de Spendesk de devenir la 26ème licorne française. Pour rappel, ce statut fait mention au cercle très fermé des startups valorisées à plus d’un milliard d’euros et qui ne sont pas cotées en Bourse.

La fintech tricolore, lancée en 2016 dans une étroite collaboration avec le startup studio eFounders, vient de boucler une levée de fonds de 100 millions d’euros, ce qui lui permet d’obtenir ce prestigieux statut. Dans le détail, on a appris que cette opération a été menée par la société américaine Tiger Global et a attiré des investisseurs tels qu’Inder Ventures, eFounders, General Atlantic, ou encore Eight Roads Ventures.

Spendesk, dont le chiffre d’affaires a plus que doublé en deux ans, compte aujourd’hui 3500 clients, selon BFM. Elle propose un logiciel destiné aux entreprises de 30 à 1000 salariés afin de les aider à gérer leurs dépenses professionnelles. D’après nos confrères, les fonds récupérés devraient justement lui permettre d’embaucher 300 personnes en 2022 pour atteindre 700 salariés en fin d’année.

Les investisseurs s’arrachent les fintechs

Cité par l’Usine Digitale, Rodolphe Ardant, co-fondateur et PDG de Spendesk, précise : « Nous décomplexifions les process internes. Traditionnellement, toutes les dépenses sont centralisées au sein de l’équipe financière, pour le contrôle et la conformité. Ce qui se traduit par une expérience extrêmement lente et bureaucratique. (…) Spendesk propose une seule plateforme pour tout faire. Tous les salariés peuvent savoir s’ils ont le droit et le budget pour effectuer une dépense, et accéder au moyen de paiement. Tous les flux de validation sont dans l’outil. Les collaborateurs deviennent plus autonomes. »

Une question nous taraude pour finir : comment expliquer un tel attrait pour les sociétés de la fintech ? Ainsi, avant Spendesk, Qonto avait réalisé une levée de fonds impressionnante à hauteur de 484 millions d’euros, pour une valorisation totale de 4,4 milliards d’euros.

Selon Marc Ménasé, fondateur de Founders Future, interrogé par Les Échos : « Les hedge funds achètent de la croissance et la thématique fintech, qui a le vent en poupe. » Cette concurrence féroce explique le succès des startups qui ont déjà su faire leurs preuves avec des prix d’entrée qui s’envolent. Une vraie aubaine pour ces pépites qui auraient tort de s’en priver.

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