“TikTok vous espionne, même si vous n’avez pas de compte” : c’est le constat que dressait la presse suite à la découverte d’un pixel espion du réseau social dans le code de plusieurs sites web. Depuis, l’app continue de gagner des abonnés mais aussi de susciter la critique. L’entreprise vient notamment de mettre à jour sa politique de confidentialité, expliquant partager certaines de ses informations clés avec la Chine.
Plus précisément, la plateforme explique que ses salariés installés dans l’Empire du Milieu reçoivent ces données sur des serveurs locaux. Des serveurs entachés de suspicions de surveillance, car proches d’un gouvernement dont les pratiques en la matière sont plus que douteuses. Malheureusement, TikTok n’est pas la seule à entretenir des liens étroits avec le pays de Xi Jinping. D’autres apps clés comme WeChat ou les jeux de Tencent -en mauvaise posture en ce moment- y ont aussi leurs quartiers.
Comment se protéger ?
Il existe plusieurs solutions pour limiter ce que vous partagez avec les apps comme TikTok. Parmi celles-ci, on peut notamment citer le blocage du suivi inter-applications sur les iPhone. Arrivée avec iOS 14, cette fonctionnalité empêche les éditeurs de savoir comment vous vous comportez après avoir quitté leurs services. Ainsi, TikTok ne saura pas quelles pages vous visitez avec d’autres apps.
Bien sûr depuis l’app Réglages sur iOS ou les paramètres de votre mobile Android, il est aussi possible de bloquer la lecture de votre localisation, de vos clichés personnels ou de vos contacts. Mais ces changements d’autorisation ne sont pas toujours suffisants, sans compter les failles de sécurité qui n’épargnent pas TikTok et ses concurrents.
D’autres régions dans la boucle
Au-delà de la Chine, TikTok explique aussi par le biais de sa directrice de la vie privée Elaine Fox que des régions supplémentaires sont concernées par le transfert de données. La liste comprend le Brésil, le Canada, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, Israël, Singapour, les Philippines et la Corée du Sud. Tous les salariés de ces pays sont en effet en mesure de recevoir des informations issues des comptes utilisateurs européens. La France, avec plusieurs millions de membres, fait partie des marchés les plus prometteurs pour le réseau social asiatique.
La question des données personnelles, en plus de toucher les internautes, inquiète aussi les parlementaires avec des débats houleux quand il s’agit de traiter le dossier. Une législature est ainsi en passe d’être appliquée par les régulateurs dans l’Hexagone pour limiter la puissance des acteurs du numérique : le DMA.
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Qu’est-ce que le gouvernement Chinois a besoin de savoir ces types d’informations sur une application ?
La Chine commence à me gaver de plus en plus…
Gros pollueur (mégas porcheries pour 600.000 porcs en constructions), objets complètement inutiles et stupides inventés de leur part, espionage, et j’en passe…
Merci aussi à la décentralisation….