Les applications de rencontre ont beau être à l’origine de véritables histoires d’amour, elles n’en restent pas moins sujettes à controverse. Qu’il s’agisse de problèmes de confidentialité ou de politiques tarifaires discutables, les critiques sont ainsi légion quand il s’agit de trouver son âme sœur sur iOS ou Android. Parmi les acteurs qui tentent de redorer leur blason suite à ces multiples affaires, on peut notamment citer Tinder.
En 2019, la firme a par exemple choisi de déployer une fonctionnalité additionnelle censée garantir davantage de sécurité à ses membres. Il s’agit de la vérification d’identité. Dans un premier temps, cet outil n’était toutefois accessible qu’au Japon. Mais une annonce faite à la presse cette semaine change la donne : d’ici les prochains mois, le monde entier pourra lui aussi en profiter.
Le volontariat pour débuter
Selon Tinder, la vérification d’identité sera dans un premier temps facultative. Pas d’inquiétude donc, si vous ne disposez ni de votre carte d’identité ni de votre passeport pour le moment : votre profil ne sera pas supprimé. Il conviendra néanmoins de faire les démarches nécessaires pour obtenir les documents nécessaires à temps, car il n’est pas exclus que le contrôle devienne un jour obligatoire.
Pour le moment, on ne sait pas exactement quand cette solution sera mise en place en France. Les développeurs de l’app de dating n’ont d’ailleurs pas non plus précisé quel sera leur partenaire à cette occasion. Il est toutefois probable que le service privilégié ici soit similaire à celui proposé par des entreprises comme Onfido. Un gage de confiance sur lequel misent déjà de grands noms de la Silicon Valley tels qu’Apple.
Que faire des informations récoltées ?
Si l’arrivée de cette option pourrait mettre fin à la prolifération de nombreux faux comptes (et encore, les faux ne coûtent que quelques centaines d’euros sur le darknet), elle risque aussi de susciter de nombreuses interrogations chez les internautes. En effet, avec des données personnelles telles que le nom de famille, le prénom ou l’adresse, Tinder disposera alors d’atouts pouvant se revendre très chers associés à des statistiques comportementales. Cible : les annonceurs.
Enfin, ce sont les questions liées à l’identité même des utilisateurs qui s’avèrent hasardeuses. Que faire dans le cas de figure où un permis de conduire ne reflète pas avec justesse le genre d’une personne ? À l’heure où les esprits s’éveillent, le débat apparaîtrait légitime.
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Donc interdit de fait aux anti Pass ! par contre, les adeptes d’ Airbnb n’y verront aucun inconvénient puisque pour s’inscrire il faut envoyer photocopie recto-verso de sa carte d’identité plus photo récente de sa binette !