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Toulouse, terre de fantasme du spatial international

Toulouse est la ville du spatial en France et en Europe. Attirante, la ville rose séduit les start-up qui veulent entrer dans ce marché.

Les entreprises spatiales ne manquent pas en France. Si elles travaillent toutes dans des domaines très différents, elles ont bien souvent un point commun : elles sont toulousaines. La ville rose est la capitale du spatial en France mais aussi en Europe. Avec la présence d’ArianeGroup et d’Airbus, l’accès à l’espace y est plus simple. Les connexions entre entreprises se font naturellement. En tout 25% des emplois liés au spatial sont basés dans la capitale occitane.

Toulouse : la ville du spatial

Dans la liste des sociétés installées sur Toulouse, un nouveau nom se démarque. Les canadiens de Connektica viennent de poser leurs cartons et d’arriver en ville. Fondée à Montréal en 2019, la société propose “une plate-forme d’essais et de gestion de la chaîne d’approvisionnement répondant aux exigences des intégrateurs de satellites et des fabricants de composants.”

En d’autres termes, l’entreprise uniformise les tests des radiofréquences, de résistance thermique ou mécaniques des satellites. Un travail très utile pour de la recherche et développement mais aussi pour les derniers préparatifs avant un lancement. Ces tests sont obligatoires pour les start-up qui veulent travailler avec des géants du secteur comme le CNES, ArianeGroup ou d’autres entreprises d’État.

Soutenue par le Conseil National de Recherches du Canada (CNRC) la jeune pousse québécoise vient de lever 2 millions d’euros, assurant ainsi sa présence dans le paysage spatial toulousain pour quelques années encore. Déjà utilisée par les entreprises Atem, MDA Corporation et Anywaves, la plateforme de Connektica espèrent trouver de nouveaux clients dans la captiale occitane.

Travailler avec les entreprises spatiales toulousaines

Elle explique vouloir atteindre la barre des 15 collaborateurs dans le Sud-Ouest français d’ici à la fin de l’année 2024. Un objectif ambitieux pour la société qui va devoir convaincre autour d’elle de la nécessité de son service. En général les start-up réalisent elles-mêmes les tests de conformité avant un lancement ou pour de la R&D.

Souvent par manque de moyens, l’utilisation d’un service tiers est assez rare et les tests sont parfois menés dans l’urgence ce qui peut avoir de graves conséquences pour la suite des missions. Toute la plusvalue de Connektica se trouve dans cette capacité à mener des tests de façon professionnelle.

Soutenue par l’incubateur régional Nubbo et l’agence de développement économique de la région Occitanie (Ad’Occ), Connektica arrive à Toulouse avec des ambitions. Il faudra maintenant suivre le développement de la jeune pousse québécoise dans la ville rose. Avec 12 000 employés et 400 entreprises dans la proche région toulousaine, Connektica ne pouvait en tout cas pas trouver un meilleur endroit pour démarcher des clients.

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