Un accident ? C’est la faute des humains
Ce n’est pas moi, c’est les autres. Il ne s’agit pas de l’excuse de votre enfant de huit ans de retour de l’école après s’être bagarré. Non. C’est la ligne de défense répétée de Waymo à l’heure de gérer la communication sur ses accidents.
En mai dernier, un conducteur était hospitalisé après un grave accident. Bis repetita le 19 octobre dernier à Mountain View. Une voiture de l’entreprise a heurté un motocycliste qui a terminé lui aussi à l’hôpital. L’entreprise vient de publier un post de blog expliquant que le problème était encore le même. Une erreur humaine !
Ce serait le conducteur de la voiture autonome qui a pris les commandes quelques instants et qui aurait voulu réagir à un autre véhicule qui se serait déporté de façon dangereuse, mais en se rabattant trop brusquement, il n’a pas vu le motocycliste.
Un timing surprenant pour Waymo
Un petit détail à l’importance relative ? Il faut lire le détail du post de blog pour en saisir l’importance.
Les gens sont souvent amenés à prendre des décisions dans une fraction de seconde dans un contexte insuffisant. Des incidents comme celui-ci sont ce qui nous motive tous chez Waymo à travailler avec diligence et en toute sécurité pour amener notre technologie sur les routes, car c’est le type de situation que les véhicules autonomes peuvent prévenir.
Or, Waymo vient tout juste d’obtenir ce dont l’entreprise rêvait depuis plusieurs mois déjà. L’autorisation de faire rouler ses véhicules sans conducteur humain. L’entreprise qui a récemment annoncé avoir dépassé les 16 millions de kilomètres au compteur de ses voitures autonomes va pouvoir tester complètement sa technologie en Californie. Trois douzaines de véhicules d’essai vont bientôt circuler dans le comté de Santa Clara… Autant dire que ce post de blog dans le même temps n’a vraiment rien d’un hasard…
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