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Après le paiement, Lydia se lance dans le prêt personnel à partir de 500 €

Comme Fortuneo ou N26, la fintech s’est appuyée sur les services de Younited Credit.

C’est, à en croire son équipe, la première pierre à l’édifice. Depuis sa dernière levée de fonds de 40 millions d’euros, la startup française Lydia, spécialiste des paiements entre amis, se lance dans le prêt personnel. Un premier pas vers la diversification de son offre. L’élaboration d’une application plus complète, couvrant davantage de services financiers.

Il faut dire qu’il y a cinq mois, et depuis que le géant chinois Tencent eut investi dans la jeune pousse et ses 90 employés en janvier, les ambitions de Lydia ont pris une tout autre tournure. Son application a fait son succès dans l’hexagone, avec 25 % des Français âgés entre 18 et 30 ans utilisateurs. Désormais, le but est de grandir à l’international, en commençant par l’Europe. Mais pour pouvoir conserver sa place sur le marché local, la fintech a compris que les attentes du marché forcent à devoir viser plus loin que la niche des paiements entre amis.

Le prêt personnel arrive, jusqu’à 3 000 €

Pour ce faire, Lydia a fait appel à une autre fintech française, elle aussi en pleine croissance. Younited Credit, qui proposait au départ son offre de prêts directement à ses clients en B2C, a compris avec la crise sanitaire que proposer des services en marque blanche pour les autres acteurs pouvait devenir très rentable.

Ainsi, Lydia a trouvé un moyen de compléter sa première offre, qu’elle avait lancée en 2018. Le crédit à la consommation de Lydia et Younited Credit propose ainsi des sommes allant de 500 à 3 000 €, remboursable de 6 à 36 mois. Grâce à la fintech française détentrice d’une licence de crédit, Lydia peut ainsi lancer un service de crédit au montant minimum inférieur à celui de banques en ligne comme Fortuneo ou de néo-banque comme N26 : de 1 000 à 50 000 €.

10 millions d’utilisateurs

À l’inverse des paiements mobiles du Français Paylib, Lydia profite d’une forte attractivité. L’application reçoit 150 000 nouveaux utilisateurs chaque mois, à en croire les chiffres communiqués par l’entreprise en janvier dernier et affirmés de nouveau cette semaine. Au total, la communauté d’utilisateurs a dépassé les 3 millions, mais Lydia s’est d’ores et déjà donné le cap des 10 millions d’utilisateurs à atteindre.

Le besoin de diversification est presque indispensable, à en lire le marché. Le paiement est peut-être le domaine le plus rentable à l’heure actuelle (la plupart des nouvelles fintech françaises se lancent sur ce métier), mais la concurrence y est aussi de plus en plus rude. La faute aux géants de la tech californiens, Apple et Google. Mais aussi Cash App, qui pourrait frapper fort s’il concrétisait son projet d’arrivée en Europe.

L’Asie sera également dans les parages. En janvier dernier, le tour de table de Lydia avait d’ailleurs attiré Tencent, qui compte à travers ses investissements pouvoir se frayer un chemin sur le sol européen, lui qui détient la très puissante plateforme Wechat Pay.

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