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Bar à oxygène : faut-il investir dans ce nouvel eldorado ?

Les bars à oxygène n’ont pas encore réussi à se développer sérieusement à l’international. Mais tout est sur le point de changer.

  • Des dispensaires d’oxygène “propre” attirent le public, surtout par curiosité
  • La pratique est aujourd’hui accessible mais les effets positifs sur la santé sont controversés
  • D’ici peu, les prix pourraient baisser et la pratique se démocratiser

Depuis un certain temps maintenant, nous voyons fleurir ci-et-là des bars à oxygène. Le concept est simple et rappelle celui des bars à eau : contre un forfait ou le prix d’une bouteille, les tenanciers vous invitent à respirer de l’air de qualité, pourquoi pas agrémenté de certains parfums. Jusqu’ici, la proposition de valeur aura surtout fait sourire quelques dizaines de milliers de testeurs à travers le globe. Mais de plus en plus de bars à oxygène mettent en avant les effets bénéfiques de leur service pour la santé, surtout dans les grandes villes les plus polluées.

En effet, à l’heure où l’augmentation du taux de cancers liés à la pollution de l’air se fait de plus en plus pressante, des clients n’hésitent pas à mettre la main à la poche pour respirer de l’oxygène pur. Quitte à acheter eux-mêmes leurs propres cartouches avec diffuseur, à installer à la maison. Selon des études, respirer de l’oxygène permet même de réduire son stress et de gagner en énergie ou en concentration, voire en productivité. Et ce presque sans risque ou effets secondaires indésirables. Les effets recherchés par les consommateurs de Modafinil ne sont pas loin.

De lourdes controverses déjà repérées

Malgré tout, encore aujourd’hui les bars à oxygène font débat au sein même de la communauté scientifique. Il n’est en effet pas rare de voir les propriétaires de ces établissements affabuler quand aux bénéfices sur la santé d’une telle pratique. Qui plus est, le plastique utilisé dans le procédé s’avère régulièrement surnuméraire, ce qui n’est de bon augure ni pour l’environnement ni pour les utilisateurs. En prime, les produits utilisés pour parfumer les flux sont souvent critiqués, justement, à cause des dangers que ceux-ci représentent pour les poumons.

Avec ceci, il se trouve que les prix pratiqués aujourd’hui restent trop élevés pour que les populations les plus exposées à la pollution puissent s’offrir suffisamment d’air “propre” pour constater de véritables effets positifs à long terme. Les visiteurs des enseignes occidentales, quant à eux, se positionnent plutôt comme des profils aisés davantage à la recherche d’une “expérience” plutôt que de conséquences médicales. Pour le moment.

Acheter ou mourir

Qu’on le veuille ou nous, pourtant, les activités humaines et industrielles sont à l’origine d’une véritable catastrophe non seulement pour le climat mais aussi pour notre santé. Avec pour impact indéniable une raréfaction durable de l’oxygène sain, dont l’absence sera bientôt la norme dans la majorité des capitales. Des métropoles comme Londres -qui interdit la voiture aux particuliers- tentent bien de changer la donne, mais à l’échelle du globe la situation ne cesse d’empirer.

Les tarifs de l’oxygène pur seraient donc en passe de chuter drastiquement, avec déjà de premières incursions dans les supermarchés, à destination du grand public. D’ici quelques années, beaucoup n’auront plus le choix : ce sera ça, un masque R-PUR bien trop inconfortable au quotidien ou la garantie de diminuer mortellement son espérance de vie. Les premiers bars à oxygène pensent déjà à la reconversion, d’ailleurs votre grand-mère vous le dira probablement : “à [s]on époque, l’eau était gratuite“. Espérer que l’air le reste, c’est rêver : qui sera le fondateur du prochain EDF de l’oxygène ?

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Par : Gouvernement français
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