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Bouclier cyber : quelle est donc cette nouvelle mesure du gouvernement ?

Le ministre délégué à la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, vient d’annoncer des mesures concrètes pour protéger les PME et les collectivités locales des cyberattaques.

« Nous voulons renforcer les PME qui, parce qu’elles sont trop petites pour disposer d’experts cyber en interne, peuvent représenter un maillon faible et lors d’une attaque contaminer leurs parties prenantes, client ou fournisseur ».

En déplacement ce mercredi au centre des congrès de Rennes, à l’occasion de l’European cyber week, le ministre délégué à la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, a promis un enveloppe de 30 millions d’euros pour aider les particuliers, les entreprises, et les collectivités territoriales à se protéger des cyberattaques.

Le gouvernement veut protéger les PME

Le ministre a précisé que ce montant intègre le plan d’1 milliard d’euros annoncé en février 2021 par Emmanuel Macron pour lutter contre la cybercriminalité. Selon Ouest-France, il est aussi compris dans le plan « France 2030 » doté de 30 milliards d’euros pour développer les nouvelles technologies.

Avec cette somme, le gouvernement veut déployer ce qu’il nomme « bouclier cyber ». Concrètement, l’idée est de populariser l’utilisation du site cybermalveillance.gouv.fr qui permet de décrire un problème rencontré en ligne, et d’obtenir des conseils personnalisés.

Un outil d’autodiagnostic gratuit va aussi voir le jour pour aider les entreprises, tandis que 750 PME et entreprises de taille intermédiaire se verront offrir un audit interne et « la mise en œuvre de solutions et de formations ».

Le gouvernement met également l’accent sur les collectivités territoriales, désormais très largement touchées par des cyberattaques. Elles mettent souvent à mal les services publics et certaines petites structures ne sont pas armées pour y faire face. Un parcours de sécurisation numérique a donc été mis en place l’an dernier. Alors que le dispositif a été utilisé par 950 d’entre elles, il sera étendu à 125 autres, et « très étendu » à 50 autres.

Les communes seront particulièrement aidées avec la création d’une plateforme de services mutualisés. Dans les faits, il s’agit d’un outil clé en main, où l’État fournira une messagerie, un hébergement de service, et un nom de domaine, sécurisés.

Un filtre anti-arnaques pour protéger les internautes

Rappelons pour finir que le gouvernement a annoncé en octobre son souhait de déployer un filtre anti-arnaque l’an prochain. Ce dernier sera accessible à tous, facultatif, et gratuit. L’objectif est filtrer de manière préventive les sites malveillants sur fixe et mobile, et d’avertir en temps réel les internautes.

S’il ne sera pas infaillible, ce dispositif pourrait mettre à mal les tentatives de phishing en les rendant inutiles. Pour l’heure, une “task-force” est chargée de travailler sur les modalités techniques de ce système, et elle rendra un premier rapport en janvier prochain.

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Par : Bitdefender
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