Ces dernières années, l’iPhone s’est démarqué des modèles de la concurrence en partie grâce à la synergie entre le matériel et le logiciel, mais aussi grâce aux performances des processeurs utilisés par ces appareils. Et visiblement, Samsung, le concurrent numéro 1 d’Apple, souhaite rendre ses modèles haut de gamme plus compétitifs, en s’inspirant de l’iPhone.
Depuis un moment, des rumeurs suggèrent que Samsung est en train d’opérer un changement de stratégie en ce qui concerne les processeurs des appareils Galaxy S. Et aujourd’hui, cela se précise.
Samsung voudrait lancer sa nouvelle puce en 2025
Dans un article publié récemment, nos confrères de Sammobile relaient des sources coréennes indiquant que Samsung serait sur le point de mettre en place une nouvelle équipe qui sera chargée de développer un nouveau type de processeur qui sera taillé sur mesure pour ses appareils haut de gamme.
Baptisée « Deam Platform One Team », cette équipe démarrerait ses travaux en juillet et devrait être composée de 1 000 ingénieurs. L’objectif : commercialiser ce nouveau processeur taillé sur mesure et exclusif aux Galaxy à partir de 2025.
Aujourd’hui, Samsung conçoit et fabrique déjà des puces Exynos pour ses smartphones et pour les appareils d’autres marques. Mais comme l’explique Sammobile, les puces Exynos sont des puces « à usage général ». De ce fait, elles ne rivalisent pas vraiment avec les processeurs d’iPhone.
Les puces Exynos reléguées au second plan ?
Actuellement, les smartphones Galaxy S de Samsung utilisent des puces Exynos pour une partie de la production, et des puces Qualcomm Snapdragon pour une autre partie.
Néanmoins, d’après les sources relayées par Sammobile, la priorité de Samsung est désormais ce projet de puce ultra customisée pour ses appareils. De ce fait, le géant coréen aurait décidé de ne pas équiper ses futures séries Galaxy S23 et Galaxy S24 de puces Exynos, en 2023 et en 2025. En attendant 2025, les smartphones haut de gamme du géant coréen utiliseraient donc uniquement des puces Qualcomm Snapdragon.
Pour rester compétitif face à Apple et aux autres marques
Comme d’habitude, pour le moment, ces informations sont encore à considérer avec une extrême prudence. Cependant, il serait logique que Samsung cherche à améliorer les performances de ses smartphones afin de rester compétitif face à l’iPhone.
De l’autre côté, les fabricants de smartphones sous Android s’intéressent de plus en plus aux puces customisées, au lieu de se contenter des solutions proposées par les fournisseurs tels qu’Exynos, Qualcomm ou Mediatek.
Google s’est démarqué en 2021 en lançant le Pixel 6 et le Pixel 6 Pro qui, au lieu d’utiliser une puce Qualcomm Snapdragon, utilisent la puce Google Tensor. Celle-ci a été conçue par la firme de Mountain View (et aurait été fabriquée par Samsung) en fonction des besoins de ses logiciels, notamment en ce qui concerne l’intelligence artificielle.
D’autres marques, comme Xiaomi ou Oppo, utilisent encore les puces Snapdragon de Qualcomm, mais ont décidé d’associer ceux-ci à des composants conçus en interne. Par exemple, le Mi Mix Fold de Xiaomi est équipé d’une puce appelée Surge C1, qui fonctionne indépendamment du SoC Qualcomm Snapdragon pour améliorer le traitement des photos. Oppo, de son côté, a lancé la puce MariSilicon X, qui a plus ou moins la même fonction que la Surge C1 de Xiaomi.
Le développement de ces puces de traitement d’images est une première étape pour ces constructeurs, qui pourraient, plus tard, concevoir leurs propres SoC et se passer des composants fournis par Qualcomm, Samsung ou Mediatek.
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